Roland Lescure, vice-président de l’Assemblée nationale, était l’invité de « 8h30 franceinfo », lundi 2 décembre 2024
Publié le 12/02/2024 11h50
Mis à jour le 12/02/2024 12:28
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Roland Lescure, vice-président de l’Assemblée nationale, était l’invité de « 8h30 franceinfo », lundi 2 décembre 2024. Risque de censure, altercation à l’Assemblée nationale… Il a répondu aux questions de Salhia Brakhlia et Jérôme Chapuis.
Menace de censure gouvernementale : Marine Le Pen est une “Machiavel aux petits pieds qui joue avec l’argent français”, critique Roland Lescure
Marine Le Pen « est comme un empereur romain qui décidera au dernier moment s’il doit épargner le gladiateur ou s’il doit l’exécuter », estime Roland Lescure, député Ensemble pour la République et vice-président de l’Assemblée nationale, alors que le RN déclarait qu’il allait voter la censure du gouvernement “sauf miracle de dernière minute”. “Marine Le Pen n’est pas Jules César, c’est plutôt un Machiavel aux petits pieds qui joue avec la signature de la France sur les marchés financiers”, fustige Roland Lescure. “Elle joue avec l’argent français, elle joue à la roulette aujourd’hui” continue-t-il. ” «Quel que soit le résultat du vote de cette semaine et de celui du budget qui suivra, il faudra sans aucun doute changer l’équation politique. C’est-à-dire qu’il faut pouvoir dialoguer avec la gauche raisonnable pour constituer une autre équation politique, la gauche raisonnable doit être prête à le faire. poursuit Roland Lescure. La gauche raisonnable est la “Le Parti socialiste, ça fait partie des écologistes, ça fait même partie des communistes.”
Altercation à l’Assemblée nationale : “Ces comportements sont totalement interdits”
Roland Lescure précise que c’est le bureau qui décidera de l’éventuelle sanction de Nicolas Turquois, le député qui est monté dans les allées de l’hémicycle lors d’une suspension de séance et qui se montrait menaçant envers son collègue socialiste Mickaël Bouloux, devant les huissiers et le président de son groupe Marc Fesneau est intervenu pour le calmer et le faire sortir de l’enceinte. Ce dernier sera auditionné par le bureau. Le vice-président de l’Assemblée nationale indique : “Nous devons nous calmer.” . L’Assemblée nationale « c’est un lieu de débat, pas de combat !», poursuit-il.
Carlos Tavares licencié de Stellantis : il « a fait un travail fantastique » mais « pendant un an ou deux, on dirait qu’il a perdu le contact »
Carlos Tavares “C’est quelqu’un qui a fait un travail fantastique” pour le groupe Stellantis “mais depuis un an ou deux, on dirait qu’il a perdu le contact”réagit Roland Lescure, député Ensemble de la République française en Amérique du Nord, vice-président de l’Assemblée nationale et ancien ministre délégué chargé de l’Industrie. Le PDG du groupe automobile franco-italo-américain, âgé de 66 ans, a été contraint de démissionner dimanche, sous la pression du conseil d’administration. Cette démission prend effet immédiatement. « C’est peut-être une leçon car il était extrêmement fort mais aussi peut-être un peu seul là-haut. Je parle d’un industriel avec un conseil d’administration qui n’a sans doute pas été, je dirais, très bien traité par le PDG tout-puissant. Donc, je pense qu’il y a des changements à faire chez Stellantis”, dit Roland Lescure. Henri de Castries, administrateur indépendant senior du groupe Stellantis, explique dimanche dans un communiqué que « ces dernières semaines, des points de vue divergents sont apparus, ce qui a conduit le conseil d’administration et le PDG à prendre des décisions » cette décision. Le conseil d’administration a mis en garde à plusieurs reprises Carlos Tavares, notamment pour une gestion jugée trop brutale. Une forme de déni du patron emblématique a été enregistrée, expliquent plusieurs sources à franceinfo. L’ancien ministre de l’Industrie, Roland Lescure, confirme que les discussions avec Carlos Tavares « n’étaient pas faciles ».
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