« Nous avons 10 ou 15 ans pour nous en sortir » – .

« Nous avons 10 ou 15 ans pour nous en sortir » – .
« Nous avons 10 ou 15 ans pour nous en sortir » – .

De plus en plus de jeunes en difficulté et de personnes sans domicile fixe frappent aux portes des Auberges du cœur, des refuges qui se sentent débordés et surtout « sous-financés ».

This is what Paule Dalphond, general director of the Regroupement des Auberges du cœur du Québec, confided in an interview with Salut Bonjour on Tuesday.

« Les auberges du cœur sont pleines à craquer alors que nous avons l’équipe de travailleurs nécessaire pour rencontrer ces jeunes. […] « L’itinérance ne concerne plus les personnes de 50 ou 60 ans, c’est en grande partie l’itinérance des jeunes. Elle n’est plus cachée, elle est de plus en plus visible », a-t-elle déploré d’emblée.

Elle affirme que des jeunes « qui ne finiraient normalement pas dans une auberge » frappent désormais à leur porte, notamment en raison de la crise du logement qui a « grandement changé la situation ».

« Les organismes communautaires le disent et le crient depuis 20 ans : il va y avoir une crise monumentale du logement, et nous sommes en plein dedans. Et nous avons 10 ou 15 ans pour nous en sortir. »

Selon Mme Dalphond, les 32 membres du Regroupement des Auberges du cœur, qui regroupe une trentaine de refuges pour jeunes de 12 à 35 ans, sont « complètement épuisés » et « sous-financés ».

« Juste pour les Auberges du Coeur, il manque 27 millions de dollars. »

« On met des pansements sur les blessures »

Elle affirme que même s’il est nécessaire d’avoir des logements sociaux ou communautaires, il faut « d’abord et avant tout pouvoir accompagner ses jeunes vers l’autonomie ».

«[Nos auberges] sont des refuges qui accueillent des jeunes en difficulté, qui ne sont pas prêts […] Quand ils vont dans un appartement, ils ne sont pas équipés, ils ont besoin de quelqu’un pour les accompagner.

Pour elle, le travail de prévention de l’itinérance est essentiel.

« Ici, j’ai l’impression qu’on met des « pansements » sur les plaies des refuges, on investit des millions dans les refuges, mais ce n’est pas la solution. La solution, c’est de travailler sur la prévention du sans-abrisme, et [pour ça] Il faut commencer jeune, que ce soit au niveau secondaire, à connaître les ressources de sa communauté […] rendre tous les outils disponibles [dont il a besoin].»

 
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