Crédit : Facebook – CSP de Limoges
Le repreneur du Limoges CSP s’est présenté hier à la presse. L’homme d’affaires Arédien a rappelé qu’il venait du monde du rugby et a expliqué sa façon de travailler.
« Pour l’amour du Limoges CSP, pour sa longévité dans l’élite du basket »
Lionel Péluhet a expliqué son plan d’action pour sauver le premier club français à devenir champion d’Europe et 11 fois champion de France de basket.
Un établissement
Le nouvel actionnaire majoritaire veut co-construire le club. Pour lui : « Le CSP est une institution, il faut partir du principe que chacun se l’approprie. C’est normal. D’abord les communautés parce qu’ils y investissent beaucoup de temps et d’argent. Ensuite, partenaires privés car de la même manière, si le club a un modèle économique, c’est parce que nous avons des partenaires privés. Et évidemment les supportersce sont eux qui font battre le coeur et qui apportent de la joie autour du club. Clubs de supporters parce qu’ils travaillent, ils incitent, ils bousculent un petit peu le microcosme qui fait qu’à un moment donné, ça nous permet de réfléchir et ça nous permet d’avancer. Et puis tout l’environnement, c’est-à-dire l’association ce qui est important, c’est qu’il n’y a pas de vie s’il n’y a pas d’association.
S’unir autour du projet
Lionel Péluhet rappelle que : « Le club qui a failli mourir ne peut pas avancer aujourd’hui avec des vents contraires (…) Comme dans tous les clubs, il y a des gens qui sont pour et contre. Le principe que j’ai retenu, c’est de se dire, on va s’asseoir autour de la table avec des gens que je ne connaissais pas mais qui sont reconnu comme investi, compétent et maîtrisant le basket à Limoges. »
Se concentrer sur les compétences
Xavier Bonnafy a été choisi comme Vice-président exécutif et Pierre Fargeaud comme directeur général à titre intérimaire en attendant de trouver la bonne personne. Olivier Chaume reste à la gestion de centre de formation.
Le nouveau patron du club souligne qu’il y a ” de la passion autour du club qu’il faut savoir gérer et contrôler” et « L’essence même du club est d’évoluer dans l’élite du basket »…
Une entreprise
Lionel Péluhet entend diriger le club « en bon père de famille » : « Nous ne dépenserons pas l’argent que nous n’avons pas »… « J’ai pris des décisions »… « Le CSP est avant tout une entreprise”. Il souligne que priorité repose d’abord sur le sportif et le commercialSon plan d’action s’étend sur 3 ans.
Crawford Palmer alors revient comme directeur sportif. Il devra construire une équipe en misant sur la jeunesse autour des cadres qui sont Nicolas Lang et Alexandre Chassanget de Lucas Beaufort qui doit continuer à progresser. La mission du directeur sportif est de construire une équipe qui permet la maintenance avec une masse salariale plus faible. Objectif : réunir l’équipe avant la La formation commence le 12 août. Crawford Palmer est plutôt optimiste et confiant car il ne part pas de zéro…
Lionel Péluhet préfère « pincer les salaires » et ensuite l’augmenter si les partenaires croient au projet.
Pour les convaincre, plus de 300 ex-partenaires et partenaires potentiels sont invités jeudi à une garden-party au cours de laquelle le nom de la directeur commercial sera révélé.
