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Harold Ancart, entre l’aube et le crépuscule
Harold Ancart, Deux arbres2024, huile et crayon sur toile, 256,5 x 353 cm, gracieuseté de l’artiste et de la galerie Gagosian ©JSP Art Photography.
Pour sa première exposition chez Gagosian à Paris, Harold Ancart (né à Bruxelles en 1980) présente une douzaine d’œuvres récentes : des peintures de paysages, principalement des portraits d’arbres, de prairies et de montagnes.
L’exposition se transforme en une forêt qui séduit par son étonnante palette de couleurs, à la fois franches, fanées et nocturnes. Ici, la nature hésite entre l’aube et le crépuscule. Harold Ancart dessine avec des bâtons de peinture à l’huile, si bien que la toile conserve des traces d’une grande liberté gestuelle.
« Ces traces sont miraculeuses, car elles échappent à la tyrannie des intentions, de la composition ou de la vanité »dit-il. C’est laisser une partie de l’esquisse dans une toile terminée. Dans l’exposition, on croise Deux arbres (2024) planté sur une prairie sombre, sous une voûte céleste rouge opaque. Et nous voyageons à travers un triptyque (Les cours supérieurs2024) où la blancheur des sommets enneigés éclate au-dessus des silhouettes d’arbres sombres, sous un ciel aigue-marine.
Harold Ancart, Gagosian, 4, rue de Ponthieu, 75008 Paris, du 14 octobre au 20 décembre.