Le Maroc et les États-Unis envisagent de renouveler leur accord de libre-échange – .

Le Maroc et les États-Unis envisagent de renouveler leur accord de libre-échange – .
Le Maroc et les États-Unis envisagent de renouveler leur accord de libre-échange – .

Lors de la huitième session du Comité de l’Accord de libre-échange (ALE) qui s’est tenue à Washington DC, les deux pays ont concentré leurs discussions sur les relations commerciales dans les secteurs du textile, de l’agriculture et de l’automobile.

La visite, conduite par le ministre marocain de l’Industrie et du Commerce, Ryad Mezzoura eu lieu en présence de l’ambassadeur du Maroc aux États-Unis, Youssef Al-Amraniet d’autres diplomates marocains. Les États-Unis, pour leur part, étaient représentés par Astuce de BryanReprésentant adjoint au commerce pour l’Europe et le Moyen-Orient.

L’entente est réciproque. La position marocaine à la table des négociations a été de maintenir les négociations sur le textile et l’automobile au centre. Selon Bryan Trick, les engagements communs incluent le dépassement des obstacles à la croissance économique et le maintien des relations bilatérales entre les deux États.

De son côté, Mezzour a précisé que l’entrée des États-Unis au Maroc « Cela implique de maintenir un lien particulier dans la construction de chaînes d’approvisionnement résilientes avec le reste du continent. » De son côté, l’ambassadeur du Maroc, Youssef Al-Amrani, a précisé que les relations étaient bonnes et que la position du Maroc était « approfondir et promouvoir l’investissement. »

Ryad Mezzour, ministre marocain de l’Industrie et du Commerce, et Youssef Al-Amrani, ambassadeur du Maroc aux États-Unis – PHOTO/X/@State_E

Depuis l’entrée en vigueur de l’accord de libre-échange entre le Maroc et les États-Unis, également connu sous le nom d’Accord de libre-échange États-Unis-Maroc (USMCA) en 2006, les relations économiques et commerciales ont connu une croissance exponentielle.

La signature de l’accord s’est accompagnée de défis réglementaires accrus, mais aussi de nouvelles opportunités de coopération. Cela est dû en partie à la position stratégique du Maroc et à ses accords avec l’UE et des puissances comme Israël.

Les bénéfices de l’accord pour le Maroc sont principalement de trois ordres : la réduction des droits de douane sur ses produits, l’attraction des investissements étrangers (où le Maroc fait de gros efforts, à l’image de la nouvelle Charte des investissements), et la protection de la propriété intellectuelle.

Les délégations des États-Unis (à gauche) et du Maroc (à droite) lors des négociations sur le renouvellement de l’accord de libre-échange – PHOTO/X/@State_E

Pour l’économie américaine, c’est aussi une percée sur de nouveaux marchés. Les relations avec le Maroc ont renforcé la vision africaine des Etats-Unis, qui investissent de plus en plus sur le continent, en partie grâce à la concurrence de la Chine, qui est déjà le premier investisseur en Afrique.

La réduction partielle ou totale des droits de douane sur les produits marocains aux Etats-Unis est la clé du renouveau. Actuellement, une grande partie des produits marocains, notamment agricoles, ne peuvent pas entrer sur le marché américain en raison des barrières imposées sur la volaille, les légumes et les fruits. Dans le secteur du textile, l’objectif principal de la recherche d’accords était de concurrencer le marché asiatique.

La conclusion de ces accords encouragera l’investissement privé et favorisera une croissance équitable entre les douze régions du pays. La percée dans les relations commerciales est sans aucun doute due à la Charte de l’investissement. Ce document a posé les bases d’une croissance unique au Maroc. La mise en place d’un cadre clair pour l’investissement a attiré et encouragé une grande partie des échanges commerciaux actuels. Mais surtout, la protection des investissements a été assurée grâce à une réduction considérable des risques et à une simplification de la bureaucratie.

Bryan Trick, représentant adjoint au commerce des États-Unis pour l’Europe et le Moyen-Orient – PHOTO/X/@State_E

L’implantation de multinationales américaines sur le sol alaouite est une constante ces dernières années. Quel que soit le secteur, les entreprises américaines constatent que, depuis l’approbation de la Charte d’investissement, les opportunités sur le marché nord-africain se multiplient ; par exemple, dans le secteur de l’aviation, nous avons l’implication de Boeing qui, grâce à ses résultats depuis 2023, accorde des licences à d’autres entreprises, notamment marocaines, pour qu’elles puissent fabriquer des produits officiels Boeing.

Les relations entre le Maroc et les États-Unis ne sont pas uniquement commerciales. En tant que « partenaire fiable » pour les Américains, le Maroc est un partenaire politique majeur, à travers des décisions telles que la reconnaissance du statut marocain du Sahara occidental. De plus, sur le plan militaire, ils collaborent à des manœuvres conjointes telles qu’African Lion, où les deux armées réalisent des exercices et testent leur arsenal militaire.

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