la ville de Tarbes se dote d’un Plan Vélo ambitieux – .

la ville de Tarbes se dote d’un Plan Vélo ambitieux – .
la ville de Tarbes se dote d’un Plan Vélo ambitieux – .

l’essentiel
En gestation depuis plusieurs mois, le plan vélo de la ville de Tarbes a été validé par le conseil municipal. Une véritable volonté de rendre la ville plus accessible aux deux-roues.

Après des mois d’enquêtes auprès des usagers, de nombreuses rencontres avec les associations et les résultats d’une étude confiée au cabinet spécialisé Immergis, le plan vélo de la ville de Tarbes est sur les rails. « L’objectif de ce plan vélo est de faire du vélo un mode de transport alternatif à la voiture, rappelle Gérard Trémège, on ne peut pas le remplacer du jour au lendemain, car techniquement, on ne peut pas créer des pistes cyclables dans toutes les rues. Néanmoins, nous sommes déterminés à nous engager résolument dans cette voie. »
L’étude du cabinet Immergis propose deux scénarios, l’un comprenant un réseau cyclable de 42 km, le second, moins ambitieux, de 36 km. Pour un coût total, étalé sur 10 ans, d’environ 13 M€ (en grande partie subventionnés), si l’option « plus » est retenue. « C’est un investissement important, il ne s’agit pas seulement de créer des pistes cyclables, mais de proposer un réseau cohérent et structurant, ainsi que des services favorisant la pratique du vélo. Ce n’est pas de l’affichage, c’est une volonté affichée. »
Rebecca Caley (TCES), militante de longue date, a salué le travail. « On ne cache pas notre plaisir ! Il faut saluer le super travail de Marc Andrès, qui a toujours été à l’écoute. Mais maintenant, il faut lancer le sprint ! Car l’objectif de la part modale du vélo de 12 % en 2027 sera difficile à atteindre, on n’en est qu’à 4,3 %, selon l’étude. Mais bravo pour avoir cette volonté, tout le monde a quelque chose à y gagner, les cyclistes, mais aussi les piétons, et même les automobilistes. J’espère que des deux options, vous choisirez la plus globale. »

« Nous avons commencé il y a longtemps »

Pierre Lagonelle, lui aussi ardent défenseur du vélo, a également salué l’engagement de Marc Andrès, « toujours disponible et ouvert », tout en déplorant « la perte de temps, il aurait fallu le faire depuis longtemps ». Jamais content… Un brin agacé, Gérard Trémège a d’abord salué les « encouragements » de Rebecca Caley, tout en rappelant que s’il s’agissait d’un travail collectif, il en était quand même à l’origine. « Quant à vous, Monsieur Lagonelle, sachez que votre plan, proposé par Vélorution, est totalement absurde, il coûterait entre 30 et 50 M€. Et nous n’avons pas perdu de temps, le plan vélo, nous l’avons commencé il y a des années, à chaque fois que nous réalisons un aménagement urbain, nous intégrons, quand c’est possible, une piste cyclable. Récemment, l’avenue du Corps-Franc-Pommiès, ou la rue Larrey. L’idée maintenant, c’est de créer un réseau. “Mais ce ne sera pas simple, il y a des contraintes techniques, le cabinet Immergis a étudié toutes les possibilités, allant jusqu’à proposer des pistes cyclables sur des tronçons d’une cinquantaine de mètres… Bien sûr, cela n’a pas de sens. Nous sommes convaincus que c’est un investissement nécessaire, mais il ne faut pas faire n’importe quoi, l’investissement est conséquent, mais nos objectifs sont clairs”, a insisté Gérard Trémège, “il faut maintenant aligner la demande, qui est forte, avec l’offre future en matière de transports doux. Il y a plusieurs défis à relever, tout d’abord créer un réseau cohérent à partir de l’existant, tout en assurant la sécurité des usagers, de tous les usagers”.

« Commencer le sprint »

Comme le demandait Rebecca Caley, il va maintenant falloir lancer le sprint. Pour l’instant, aucun calendrier précis n’a été fixé, mais la volonté est là. Pascal Claverie le rappelle : « On ne peut pas tout faire du jour au lendemain. On a décidé d’un cap, on va s’y tenir. Maintenant, faire de jolies choses, dessiner des itinéraires sur une carte, c’est facile, mais la réalité est parfois différente. Il y a et il y aura des contraintes techniques, des aménagements à créer, voire à inventer. Et il faudra aussi gérer les conflits d’usage, avec les piétons, les personnes âgées. Il faut y aller étape par étape. » Marc Andrès, l’architecte du plan, souligne qu’il n’est pas seul. « C’est un travail d’équipe, et je précise au passage que Tarbes consacre 18 €/habitant au vélo, soit 10 fois plus que la moyenne nationale. »

 
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