Un ancien employé de l’arsenal de Toulon exige que son exposition à l’amiante soit reconnue – .

Un ancien employé de l’arsenal de Toulon exige que son exposition à l’amiante soit reconnue – .
Un ancien employé de l’arsenal de Toulon exige que son exposition à l’amiante soit reconnue – .

« J’J’ai passé trente ans à l’arsenal de Toulon, dont vingt-huit directement exposés aux poussières d’amiante.“, explique José, ancien technicien à l’arsenal de Toulon. « J’ai déclaré la maladie, qui est désormais reconnue comme maladie professionnelle. Et je demande que le coefficient de majoration de ma pension de retraite soit enfin appliqué. C’est simple.«

« Nantes et Rennes l’ont fait. Pourquoi pas Toulon ? »

Il y avait foule, lundi matin, devant le tribunal administratif de Toulon où était examinée la situation de cet ancien employé de l’arsenal de Toulon. Soixante-dix de ses camarades – pancartes à la main – étaient venus le soutenir dans ce combat très symbolique. La décision du tribunal a été mise en délibéré sous quinze jours.

« Nous demandons à la justice de reconnaître l’exposition aux poussières d’amiante dans le cadre de travaux insalubres. Les tribunaux de Nantes et de Rennes l’ont fait. Pourquoi pas celui de Toulon ?s’interroge Gérard Lojewski, président de l’association des salariés d’Arsenal victimes de l’amiante (ASAVA), qui représente 800 adhérents dans la Métropole.

Cette fois, c’est la situation d’un des techniciens de la base navale de Toulon (ou sous-traitants) qui a été au centre des débats.

«« Nous réclamons une revalorisation de la pension de retraite des salariés concernés, de l’ordre de 100 euros par mois. Ce n’est pas un prix élevé à payer compte tenu des dégâts causés par l’amiante sur le lieu de travail. C’est la première fois que cette question est soulevée devant le tribunal administratif de Toulon et nous en attendons beaucoup », a-t-il ajouté. détaille le président.

« Ce premier employé de l’arsenal est atteint de plaques pleurales. Il est atteint de la maladie et notre demande d’aujourd’hui n’est pas farfelue », a plaidé Me Julie Andreu, avocate des plaignants.

« Un dossier pilote »

Devant elle, la rapporteure de la République a fait valoir ses arguments, indiquant que les faits étaient potentiellement prescrits, que la demande était infondée et que la notion de travaux insalubres était à tout le moins discutable.

Le tribunal administratif de Toulon a désormais deux semaines pour rendre sa décision. « Si la décision nous est défavorable, nous poursuivrons notre action devant la cour administrative d’appel de Marseille », a déclaré le président de l’association. « Il ne faut pas oublier qu’il s’agit d’un projet pilote. À ce titre, il compte !«

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Chaises bleues, selfies et nus… Découvrez l’artiste SAB autrement à Nice – .
NEXT un village entier dénonce sa conduite jugée dangereuse, le conducteur condamné