Des fientes d’oiseaux sur 19 plages causent des problèmes à Halifax – .

Des fientes d’oiseaux sur 19 plages causent des problèmes à Halifax – .
Des fientes d’oiseaux sur 19 plages causent des problèmes à Halifax – .

La ville d’Halifax, en Nouvelle-Écosse, surveille de près les excréments d’oiseaux sur 19 plages de la municipalité régionale. Les excréments peuvent se retrouver dans l’eau et provoquer une contamination par la bactérie E. coli, ce qui incite parfois les autorités à fermer les sites.

Il peut y avoir beaucoup de fientes d’oiseaux sur la plageadmis par Élisabeth Montgomeryspécialiste des ressources en eau au sein de l’équipe environnement et changement climatique de la Ville.

Elle mentionne que la municipalité essaie différentes mesures sur ses plages surveillées pour empêcher les oiseaux aquatiques – dont les oies et les canards – d’y faire leurs besoins.

Symptômes de la bactérie E. coli

Élisabeth Montgomery a rappelé que certains des symptômes que les gens peuvent ressentir s’ils ingèrent de l’eau contaminée par la bactérie E. coli comprennent des démangeaisons, des yeux irrités, des nausées, des douleurs à l’estomac, des maux de tête, de la fatigue et de la diarrhée.

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Fientes d’oiseaux près d’une plage.

Photo : Patrick Callaghan/CBC

Elle a ajouté que si la ville ferme les plages, cela poussera les gens à utiliser d’autres endroits où la qualité de l’eau n’est pas surveillée et où il n’y a pas de sauveteurs.

Avec des directives plus strictes sur la qualité de l’eau et le changement climatique créant davantage de conditions pour la contamination par E. coli, effrayer les oiseaux aquatiques est une façon d’essayer de garder les plages ouvertes, a déclaré Mme. Montgomery.

Méthodes de dissuasion

La ville a installé des lumières clignotantes sur les plages, ainsi que des morceaux de plastique volants pour éloigner les oiseaux. Les efforts précédents comprenaient l’installation d’appareils bruyants, mais ils n’étaient pas très efficaces.

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Un rivage vivant au parc Birch Cove sur le lac Banook, près d’Halifax.

Photo : Patrick Callaghan/CBC

Une des mesures mises en œuvre est la construction d’un rivage vivant au parc Baie aux bouleaux du lac Banook. Cette bande de terre était constituée de ce qui Élisabeth Montgomery décrit comme herbe érodéece qui en faisait un décor qui attirait les canards.

La rive vivante est une clôture composée d’arbres qui protège le pourtour de la plage. Des espèces indigènes comme le cornouiller stolonifère et le saule ont été plantées pour favoriser la biodiversité. Cela permet de créer un filtre pour réduire le risque de contamination par les matières fécales qui pénètrent dans l’eau.

Effets du changement climatique

Selon la spécialiste, le changement climatique peut entraîner une augmentation des concentrations d’E. coli dans l’eau. Elle a indiqué que les températures plus chaudes facilitent la reproduction des bactéries, tandis que les précipitations extrêmes en sont une autre raison.

Nous sommes de plus en plus souvent confrontés à ce genre d’événements pluvieux qui risquent d’emporter tout ce qui se trouve sur terre jusqu’à l’eau, ce qui en fait une sorte de tempête parfaite.

Elle a déclaré qu’après les inondations majeures de l’été dernier, de nombreuses plages ont été fermées en raison de la bactérie E. coli.

Peu importe ce que fait la Ville pour cibler la sauvagine sur ses plages, le public peut également agir.

Le simple fait que des gens soient là et utilisent la plage suffit à dissuader les oiseaux, car, vous savez, ils aiment l’espace, mais ils aiment quand c’est calme.confie Élisabeth Montgomery.

Selon le rapport de Richard Woodburyde Radio-Canada

 
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