la machine à suffocation est de retour – .

la machine à suffocation est de retour – .
la machine à suffocation est de retour – .

EAu final, c’est la France qui l’emporte. Comme au Mondial 2018 (1-0), comme à la Ligue des nations (3-2), la Belgique, plus que jamais sa victime favorite, en a cruellement payé le prix ce lundi à Düsseldorf (1-0). Comme toujours, les Diables Rouges ont même vu le couperet tomber au moment où ils pensaient que leur piège allait se refermer. Mais Mike Maignan a été un mur, encore une fois, Randal Kolo Muani a surgi (85e) et les Diables Rouges se sont écroulés. Mérité ? Le débat va pouvoir reprendre jusqu’aux retrouvailles prévues le 9 septembre.

En attendant, les Bleus poursuivent leur route. Le Portugal, dernière équipe à avoir battu les Tricolores hors séance de tirs au but lors d’un match décisif il y a… 8 ans, devra se montrer costaud, vendredi (21h) à Hambourg, pour faire dérailler un train peu spectaculaire et toujours aussi peu efficace mais désormais sur les rails.

Le retour au coup de sifflet final de “Freed From Desire”, tube de Gala et hymne des Bleus lors du Mondial 2022, marque-t-il le retour de la machine à gagner ? Il est quatre jours trop tôt pour le dire mais, comme souvent, Didier Deschamps aura eu le dernier mot au moment où sa place de sélectionneur était sur la table.

19 tirs, dont 3 cadrés

Le match devait être tactique. Il s’est joué du début à la fin entre une équipe française qui dominait avec une grosse base et une majorité de joueurs à profil défensif, et un adversaire belge qui défendait dans ses 30 mètres avec cinq joueurs à vocation offensive dans l’espoir de mieux contrer. Le match a finalement basculé sur le coaching.

Le sélectionneur belge Domenico Tedesco a ajouté un milieu de terrain pour tenter de prendre un peu plus le ballon, pour libérer De Bruyne et les Belges sont finalement sortis. Mais Didier Deschamps a choisi de lancer Randal Kolo Muani et le héros malheureux de la finale mondiale de Doha a peut-être chassé quelques démons, avec l’aide involontaire du défenseur Vertonghen. « J’ai confiance en lui et si je l’ai fait entrer, c’est parce que je pensais que ses caractéristiques pouvaient poser des problèmes à ce moment-là pour une charnière belge qui n’était pas très rapide », a expliqué le Basque.

C’était le 19e tir français mais seulement le… troisième cadré. Une fois de plus, l’inefficacité et la maladresse françaises ont été les points négatifs de la soirée. Les yeux derrière son masque, Kylian Mbappé n’a pas la magie du séjour qatari dans ses pieds. L’autre attaquant aligné au coup d’envoi, Marcus Thuram, n’a pas su convertir les miettes qu’il avait.

Comme en phase de poules aussi, on a longtemps dit qu’il manquait de présence dans la surface, avec Griezmann finalement aligné à droite et des relayeurs prudents. Le côté fort habituel des Blues – le gauche – contré par la densité adverse, le danger venait essentiellement de l’autre et des renversements vers Koundé, libéré dans le couloir par les mouvements de Griezmann et vraiment en train de passer un nouveau palier.

Il n’y a pas de secret non plus. Si les Bleus sont en quarts de finale avec seulement trois buts marqués, aucun par l’un de leurs joueurs dans le jeu (un penalty et deux buts contre son camp), c’est que l’accent mis sur le bloc défensif dès le début de la préparation porte ses fruits. Pendant 80 minutes, les Bleus n’ont rien laissé derrière eux et ont étouffé les Diables avec discipline et un milieu de terrain qui a sauvé chaque relance. Quand leur adversaire a profité de quelques erreurs techniques, l’arrière-garde a veillé, avec un William Saliba impressionnant de maîtrise dans les duels et un Théo Hernandez dont on découvre la qualité défensive.

« La capacité de maîtriser »

« On a eu beaucoup de possession (55%), on a bien sorti le ballon, on a su se créer des occasions. Mais on a aussi su rester intelligents pour ne pas tomber dans leur jeu et laisser les espaces qu’ils voulaient verticalement. On a la capacité aujourd’hui de mieux contrôler nos matches, d’avoir le ballon. Cela avait déjà été le cas contre les Pays-Bas (0-0) qui ont l’habitude de dominer leurs adversaires sur ce plan-là. Ça ne se gagne pas, mais je préfère forcer l’autre à défendre », a souligné Didier Deschamps. Maintenant, il ne reste plus qu’à redevenir clinique pour ne pas se faire punir : Mike Maignan, qui n’a toujours pas encaissé de but dans le jeu depuis début juin (six matches), ne saura pas toujours faire des miracles.

« À forcer et à vouloir mettre trop de puissance dans les tirs, ça part hors cadre, a regretté le coach. Mais c’est une immense fierté d’être à nouveau en quarts de finale. Je comprends qu’on soit attendus, mais il faut savoir l’apprécier. » On les attend même un peu plus loin désormais.

 
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