Les citoyens ont recouvert l’hôtel de ville de Sept-Îles d’une toile blanche intitulée « Pillage » hier soir. Leur message imprimé sur le web dénonçait la vente de l’hôtel de ville pour en faire un stationnement et l’entreposage de déchets dangereux à Sept-Îles.
Le maire Denis Miousse a été choqué à son arrivée à l’hôtel de ville, lundi 1est Juillet. Le bâtiment était entièrement recouvert, ce qui ne pouvait être que l’œuvre d’au moins trois personnes qui avaient bien planifié l’attaque. La directrice générale de la Ville, Catherine Lauzon, a déposé une plainte pour vandalisme auprès de la Sûreté du Québec.
«C’est vraiment déplorable, d’autant plus que cela implique des coûts inutiles pour les contribuables. Nos équipes des Travaux publics n’ont pas pris congé en raison de la panne sur la rue Arnaud », commente le maire Miousse.
La grande toile a été rapidement retirée dans la matinée par des employés municipaux, des pompiers et des policiers qui mènent une enquête pour identifier les auteurs. En plus du mot Pillage, on pouvait y lire : « En 1969, la ville de Sept-Îles était la ville la plus riche du Canada. Aujourd’hui, ils vendent l’hôtel de ville pour en faire un parking et le parc industriel pour stocker les déchets dangereux. Il faut être rendu pauvre en Christ pour y arriver », avec la signature citoyenne de Sept-Îles.
Denis Miousse précise que le débat sur l’avenir de l’Hôtel de Ville est réglé depuis l’annonce de la vente au CISSS Côte-Nord, qui prévoit la démolition dans le cadre de la construction d’une nouvelle urgence à l’hôpital régional. L’action délinquante d’hier soir n’y changera absolument rien.
