La manufacture de cierges de Lourdes produira les cierges votifs officiels de Notre-Dame de Paris – .

La manufacture de cierges de Lourdes produira les cierges votifs officiels de Notre-Dame de Paris – .
La manufacture de cierges de Lourdes produira les cierges votifs officiels de Notre-Dame de Paris – .

l’essentiel
La fabrique de bougies de Lourdes produira la bougie votive officielle de Notre-Dame de Paris. Plus d’un million de bougies éco-responsables sortiront chaque année de la PME de Lourdes.

Au sein de la fabrique de bougies de Lourdes, les premiers prototypes sont déjà sortis de la chaîne de production. De Notre-Dame de Lourdes à Notre-Dame de Paris, c’est dans cette « Très Petite Entreprise » (TPE) de 15 salariés, au cœur des Pyrénées, que seront produites les bougies votives destinées aux 15 millions de visiteurs de Notre Dame de Paris, lors de sa réouverture le 8 décembre. 1 250 000 bougies votives sortiront de la fabrique de bougies par an, dans un souci de production responsable. 100 % compostable et biodégradable, ce photophore conçu par l’entreprise de Lourdes est fabriqué à partir d’huile de soja, avec un contenant en herbe de garrigue, qui est fabriqué à Mèze dans l’Hérault. La coupelle est remplie et conditionnée à Lourdes sur la chaîne de production qui sert déjà à fabriquer les veilleuses du sanctuaire. Des choix qui garantissent une bougie « 100% Occitane », avec certains avantages… Par exemple, le soja permet à la bougie de moins chauffer et d’émettre moins de fumée que la paraffine.

Le cierge votif officiel de Notre-Dame de Paris, fabriqué à Lourdes.
Sanctuaire Notre-Dame de Lourdes

Notre-Dame de Paris connaissait le travail de l’entreprise de Lourdes, et s’est donc naturellement tournée vers elle. Près d’un an de collaboration entre Lourdes et Paris a été nécessaire, « pour réfléchir à la forme, afin que le cierge s’inscrive dans Notre-Dame, avec humilité ». Ainsi, ce « petit bijou », selon les mots de Guillaume de Vulpian, PDG de la manufacture de cierges, affiche un design épuré, couleur crème, avec une incrustation du logo de Notre-Dame de Paris. « Une forme très simple, avec une base solide », ajoute le directeur de l’entreprise, dont le sanctuaire de Lourdes est propriétaire. Les cierges seront installés sur le nouveau mobilier de Notre-Dame, notamment sur les présentoirs « en forme de rosace ».

Fournisseur depuis trois ans

C’est un « lien de confiance profond qui s’est noué entre Paris et Lourdes, un lien de lumière » souligne Guillaume de Vulpian. Un lien durable pendant au moins trois ans, durée du contrat avec Notre-Dame de Paris. Un engagement qui demande avant tout une organisation précise, à laquelle la petite entreprise du Louvre est préparée : « Nous avons pas mal anticipé, nous y travaillons déjà depuis plusieurs mois. Il ne faut pas oublier une seule étape, avec de bons standards de qualité pour qu’il n’y ait pas de problèmes » confirme Laurent Lacoste, directeur de production de l’usine de bougies.

Une nouvelle tâche qui s’ajoute aux activités habituelles de l’usine, notamment la production de bougies pour le sanctuaire. Pour l’occasion, l’entreprise va embaucher un saisonnier supplémentaire, « avec possibilité de recrutement », pour tenir la cadence de 10 000 votives produites par jour sur place. Deux personnes à temps plein devraient s’occuper de la production de ces veilleuses de dévotion. Actuellement en phase de « test », la mise en route officielle débutera dans moins de deux semaines, afin d’être prête pour la réouverture de Notre-Dame. A Lourdes, l’usine de bougies stockera l’équivalent d’un semi-remorque. Elle enverra ensuite la production en Ile de France dans les locaux d’une entreprise spécialisée. Notre-Dame de Paris sera desservie directement depuis elle. Cinq voyages devraient être effectués dans l’année pour acheminer la production des Pyrénées vers la capitale.

Par ailleurs, les touristes et curieux pourront acheter ce votif exclusif, en ligne, sur le site de Notre-Dame de Paris. Un coffret contenant trois votives a d’ores et déjà été conçu. Un beau symbole pour les équipes du ciergerie d’imaginer que leur production pourrait se retrouver « au Texas, dans une banlieue de Tokyo, et partout dans le monde ! » se réjouit Guillaume de Vulpian.

C’est donc par la « petite porte », explique le gérant de la boutique de bougies, que la petite entreprise bigourdane entre dans l’Histoire de Notre-Dame de Paris. Un « éclat de lumière qui est aussi celui de Lourdes » et de la TPE, ouverte depuis 1928, et labellisée « Entreprise du patrimoine vivant ».

 
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