Le Rassemblement national et ses alliés à plus de 33,15 %, le Nouveau Front populaire à 27,99 %, courses à trois et duels annoncés… Dès la publication des premiers résultats, chaque parti a présenté sa stratégie pour l’élection à deux tours. « Ni-ni », front républicain ou candidatures maintenues, l’ancienne majorité a mis en avant sa volonté d’examiner les choses « au cas par cas ». Mais Emmanuel Macron a finalement décidé de suivre les traces de son Premier ministre.
En effet, Gabriel Attal a indiqué que « pas une seule voix » ne devait aller « au Rassemblement national ». Selon nos informations, le président de la République a rappelé à ses ministres : « Il faut se rappeler qu’en 2017 et en 2022, à gauche, tout le monde a porté ce message ». « Sans cela, vous et votre serviteur ne seriez pas là », a-t-il ajouté. Que faut-il retenir du premier tour de ces législatives anticipées ?
1. 39 candidats du RN élus au premier tour
Elle a été la première à s’exprimer, peu après la publication des premières estimations. Marine Le Pen lance un appel aux électeurs « pour que Jordan Bardella soit nommé Premier ministre » et a rappelé la nécessité pour son parti d’obtenir la majorité absolue. Le « bloc macroniste » est « pratiquement effacé »a-t-elle déclaré, avant de saluer l’élection dès le premier tour de plusieurs dizaines d’élus.
39 candidats du Rassemblement national ont été élus députés dimanche 30 juin, dont Marine Le Pen, Sébastien Chenu, Laure Lavalette ou Julien OdoulIl s’agit d’une première pour le parti lepéniste qui comptait 88 députés lors de la précédente législature.
Au sein du Nouveau Front Populaire, 32 élus ont déjà été élusDans le détail, on compte deux élus communistes, une vingtaine d’insoumis comme Eric Coquerel, Clémence Guetté, Manuel Bompard et Mathilde Panot, cinq candidats écologistes, avec par exemple Sandrine Rousseau et cinq candidats socialistes comme Olivier Faure.
L’ancienne majorité compte deux élus et la droite en compte trois, dont un candidat des Républicains et deux de la droite.
2. 244 potentiels triangulaires
Plus que 300 circonscriptions se trouvent dans une situation potentiellement triangulaire – voire quadrangulaire dans une poignée de cas. Le nombre sera définitif le 2 juillet à 18 heures, après le dépôt officiel des demandes en préfecture.
Selon -, dans 244 circonscriptions, les candidats du Rassemblement national, du Nouveau Front populaire et d’Ensemble pourraient s’affronter. Dans 46 autres circonscriptions, le second tour se jouera entre les candidats du Rassemblement national, du Nouveau Front populaire et des Républicains.
3. 67 duels entre le RN et le NFP
Quant aux duels entre le Rassemblement national et le Nouveau Front populaire, ils sont au nombre de 67.Le RN affrontera l’ancienne majorité dans 32 circonscriptions. Entre LR et Ensemble, 28 duels sont comptabilisés et 27 pour le NFP et Ensemble.
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