Il n’y aura pas d’interdiction des fermes d’élevage de saumon en parcs à filets ouverts au Nouveau-Brunswick.

Il n’y aura pas d’interdiction des fermes d’élevage de saumon en parcs à filets ouverts au Nouveau-Brunswick.
Il n’y aura pas d’interdiction des fermes d’élevage de saumon en parcs à filets ouverts au Nouveau-Brunswick.

Le ministère des Pêches et des Océans (MPO) a annoncé la semaine dernière que les élevages de saumon dotés d’enclos en filet ouverts seraient interdits dans les eaux de la Colombie-Britannique d’ici 2029.

Alors qu’à l’Ouest elles seront interdites, à l’Est ces fermes sont assez critiquées. Cependant, la ministre de l’Agriculture, de l’Aquaculture et des Pêches du Nouveau-Brunswick, Margaret Johnson, continuera de soutenir cette pratique.

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La ministre de l’Agriculture, de l’Aquaculture et des Pêches du Nouveau-Brunswick, Margaret Johnson, le 21 novembre 2023 à Fredericton.

Photo : Radio-Canada

Nous sommes ouverts aux affaires et encourageons les nouveaux investissements dans ce secteur en constante évolution qui soutient de nombreuses communautés côtières.a déclaré le ministre Johnson dans un communiqué.

Il faut également noter que le gouvernement fédéral supervise l’aquaculture en Colombie-Britannique, mais qu’elle relève de la compétence provinciale au Nouveau-Brunswick.

Maintenir l’industrie en vie avant tout

L’annonce par le MPO La fermeture de l’aquaculture en Colombie-Britannique a été motivée par des considérations de conservation et de survie des espèces. Ottawa souhaite également promouvoir des techniques d’aquaculture plus durables.

Toutefois, au Nouveau-Brunswick, la ministre Margaret Johnson estime que l’élevage du saumon est une industrie durable depuis 40 ans et qu’elle contribue de manière significative à l’économie de la province.

Elle n’a pas précisé si elle considérait l’élevage du saumon comme une menace pour la population de saumon sauvage de l’Atlantique.

Risques pour le saumon sauvage

Cependant, deux groupes de conservation du Nouveau-Brunswick, la Fédération du saumon atlantique et le Conseil de conservation du Nouveau-Brunswick, ont dénoncé les risques posés par l’élevage du saumon en enclos en filet dans la province.

Les problèmes de l’industrie qui existent sur la côte ouest sont pires sur la côte esta estimé Neville Crabbe, porte-parole de la Fédération du saumon atlantique.

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Neville Crabbe, porte-parole de la Fédération du saumon atlantique.

Photographie : Shane Fowler

Il a ajouté qu’il existe des défis liés à la propagation de maladies, comme le pou du poisson, lorsque les saumons d’élevage s’échappent de ces filets ouverts. Maladies transmises par la suite au saumon sauvage.

Il note également des croisements entre le saumon d’élevage et le saumon sauvage dans la province.

Plutôt qu’une interdiction pure et simple, la position de la fédération suggère que l’industrie ne devrait pas se développer davantage au Nouveau-Brunswick. L’industrie ici a atteint le point de saturationsouligne Neville Crabbe.

86 fermes dans la province

Un argument qui passe mal auprès des géants de l’aquaculture de l’Atlantique, notamment Cooke Seafood, un acteur majeur de l’industrie salmonicole au Nouveau-Brunswick.

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Le 13 juillet 2017, des travailleurs de Cooke Aquaculture, près de Blacks Harbour, au Nouveau-Brunswick, se préparent à placer des saumons d’élevage dans un réservoir de peroxyde d’hydrogène pour les traiter contre le pou du poisson, un parasite.

Photo : Associated Press / Robert F. Bukaty

Dans un communiqué, le porte-parole de Cooke Seafood, Joel Richardson, s’en est pris directement aux groupes environnementaux, reprenant les arguments de Johnson selon lesquels l’industrie soutient les communautés locales.

Les Canadiens de l’Atlantique ne croient pas aux mensonges sur l’aquaculture promus par des militants environnementaux comme la Fédération du saumon atlantique, qui ne cherchent qu’à semer la peur.nous pouvons lire.

Une carte interactive sur le site Web du gouvernement provincial (Nouvelle fenetre) montre tous les sites d’aquaculture. Selon le ministère provincial de l’Aquaculture et des Pêches, il existe actuellement 86 sites de culture en filet ouvert le long du littoral du Nouveau-Brunswick.

Avec les informations de Sam Farley de CBC

 
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