le nombre de victimes prises en charge est en forte hausse en Corrèze – .

le nombre de victimes prises en charge est en forte hausse en Corrèze – .
le nombre de victimes prises en charge est en forte hausse en Corrèze – .

L’association SOS violences conjugales a dressé un bilan pour l’année 2023 en Corrèze. Une activité marquée par une forte augmentation du nombre de personnes prises en charge.

C’est un constat que fait depuis cinq ans l’association SOS Violences conjugales de Corrèze. Le nombre de personnes prises en charge dans des affaires de violences conjugales ne cesse d’augmenter. En 2022 et 2023, l’augmentation a même explosé. Alors qu’en 2021, le nombre de victimes accompagnées était de 354 (en légère hausse depuis 2019), il est brusquement passé à 438 en 2022, puis à 527 en 2023.

Un effet #Metoo palpable en Corrèze

Une vague qui s’explique, selon Jeanne Itangu, directrice de l’association, par l’effet #MeToo “qui a permis aux victimes de violences sexistes et sexuelles de s’exprimer publiquement”.

« Il y a eu aussi le premier Grenelle sur les questions de violences conjugales ainsi qu’en 2020, les effets de la crise sanitaire », a souligné la directrice lors de l’assemblée générale, jeudi 27 juin, à Brive. On pourrait aussi ajouter à ces explications la politique de l’association qui s’est engagée dans une démarche de « tendre la main ». En deux ans, 130 victimes ont été identifiées et accompagnées en milieu rural.

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En chiffres
2.235. C’est le nombre d’entretiens réalisés, par téléphone ou en personne, par l’association durant l’année 2023.
185. C’est le nombre de personnes qui ont participé aux ateliers collectifs mis en place par SOS violences conjugales en Corrèze.

Le téléphone de danger grave demandé

Cette tendance à la hausse s’observe également en matière d’accompagnement sociojudiciaire, puisque 106 personnes ont pu bénéficier du dispositif téléphonique de danger grave et du bracelet anti-rapprochement en 2023, soit une augmentation de 59% par rapport à 2022.

« Grâce à votre action, nous sommes en mesure de mieux prendre en charge les victimes. En septembre 2020, nous n’avions que quatre téléphones de danger grave sur toute la Corrèze. Nous en avons désormais plus de quatre-vingts », a souligné le procureur de Tulle, François Tessier.

Des outils qui répondent à un réel besoin, et qui donnent le temps à l’association de mettre en place un suivi des victimes, et d’instaurer un climat de confiance.

Pierre Vignaud

 
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