La députée de Manicouagan, Marilène Gill, souhaite un règlement rapide et négocié du conflit entre le gouvernement fédéral et le Syndicat des travailleurs et travailleuses des postes (STTP).
Selon elle, le gouvernement fédéral doit faire preuve de leadership pour parvenir à une entente satisfaisante pour toutes les parties qui permettra la reprise du service postal, particulièrement dans les régions de la Côte-Nord où Postes Canada détient le monopole.
«Je soutiens nos travailleurs du secteur postal qui ont décidé de se prévaloir d’un droit fondamental, celui de négociation collective, ainsi que du droit de grève qui y est attaché», commente-t-elle.
«J’espère donc que leurs doléances seront entendues et que leurs actions mèneront à une solution rapide, pour leur bien-être, mais aussi pour le bénéfice de nos entreprises et de nos communautés de Manicouagan où Postes Canada détient le monopole du service postal», explique Mme Gill.
Le député rappelle au passage que déjà, en temps normal, Postes Canada « n’arrive pas à offrir un service abordable, fiable et régulier aux communautés comme celles de la Basse-Côte-Nord ». Ces derniers « dépendent entièrement de l’entreprise étatique, que ce soit pour la distribution du courrier ordinaire, mais aussi des biens de première nécessité comme la nourriture ou les médicaments », ajoute-t-elle.
Pour Mme Gill, il est clair que l’impact de cette interruption de service de la compagnie d’État a un impact très différent pour Fermont ou Chevery que pour les centres urbains.
« Le gouvernement fédéral doit se montrer rassurant envers les populations isolées et nordiques et atténuer les conséquences de ces ruptures. C’est sa responsabilité ! », conclut-elle dans un communiqué.
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