VVous allez me manquer“, déclarait il y a quelques jours Sabrina Agresti-Roubache, s’adressant aux journalistes venus couvrir la venue de Gabriel Attal à Marseille pour la soutenir. Une bourde, une occasion manquée : signe que l’amie des Macron sentait déjà que le combat lui échappait dans cette circonscription où le RN avait flambé aux élections européennes au point que sa candidate, Monique Griseti, qu’on ne voyait guère sur le terrain, avait séduit 45,5 % des électeurs ; un secteur où la gauche, incarnée par Pascaline Lécorché, une proche de Raphaël Glucksmann, est parvenue à en séduire 26,9 % hier.
Arrivée troisième, avec 23,6% des voix, un score qui la qualifiait pour le second tour, la ministre, retranchée avec son équipe de campagne au premier étage de son bureau de Saint-Barnabé, a attendu 23h30 et le dépouillement de plus des deux tiers des bureaux de sa circonscription pour faire une déclaration.
« Beaucoup d’entre nous sont des enfants d’étrangers »
“Évidemment, je me retire. Il n’était même pas imaginable que je pense à me maintenir“, elle a aussitôt annoncé, rappelant qu’aux législatives de 2022, alors que sa victoire face au RN n’était qu’à 479 voix,le candidat des Nupes, Thibault (Rosique) avait appelé pour voter pour moi.“
