Lorsqu’une peine est lourde, ou que le risque de fuite ou de récidive est trop important, le procureur adjoint demande l’arrestation à l’audience et le transfert direct en prison.
Le palais de justice de Bruxelles baigne ce jeudi matin dans le choc et l’incompréhension, suite à la décision de ne pas procéder à ces arrestations immédiates au vu du profil inquiétant des deux condamnés.
Une situation « classique »
“Quel est l’intérêt de faire cette requête si ce n’est pour ne pas l’exécuter ?», demande une de nos sources. D’autres invoquent encore la surpopulation carcérale pour comprendre cette décision. “Peut-être qu’il n’y avait pas assez de policiers disponibles pour procéder à l’arrestation», nous dit-on encore en référence au manque flagrant de personnel au sein de la DAB, la police fédérale chargée des transferts de prisonniers et de la sécurité des palais de justice du pays.
Les autorités sont pourtant catégoriques à ce sujet, dans cette affaire, le DAB n’est pas impliqué, ce que confirment également la plupart de nos sources.
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“Notre confrère a décidé de ne pas arrêter immédiatement deux des prévenus qui avaient été condamnés à 7 ans de prison car ces derniers étaient presque toujours présents ou représentés aux différentes audiences de cette affaire. Par ailleurs, ces deux prévenus ont leur famille et leurs attaches en Belgique. Le confrère a donc estimé qu’il n’y avait aucun risque de fraude de la part des deux prévenus“, nous apprend le parquet de Halle-Vilvorde.”C’est une situation assez classique. Il n’est pas rare que les arrestations ne soient pas effectuées immédiatement pour leur laisser le temps de se remettre en ordre.», murmure un remplaçant d’un autre étage.