La Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Aveyron donne les clés pour exporter aux entreprises locales

La Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Aveyron donne les clés pour exporter aux entreprises locales
La Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Aveyron donne les clés pour exporter aux entreprises locales

Avec un volume de transactions de plus d’un milliard d’euros, le département a la particularité d’exporter plus qu’il n’importe. Plusieurs acteurs déjà impliqués (et d’autres qui y réfléchissent) se sont retrouvés à la Chambre de Commerce pour une matinée de rencontres et d’ateliers.

Après Toulouse et avant Montpellier, Rodez accueillait ce mercredi 27 novembre une étape de la tournée export Occitanie. « Objectif prioritaire aujourd’hui : vous convaincre de vous lancer dans l’export et, pour ceux qui le pratiquent déjà, amplifier vos actions sur les marchés étrangers », a résumé en préambule le président Dominique Costes, devant une vingtaine de représentants d’entreprises et partenaires de l’entreprise. opération.

Christophe Palous, conseiller international au sein de la CCI, est la cheville ouvrière de ce rendez-vous aveyronnais, avec sous sa houlette 150 entreprises qui ont choisi d’exporter dans le département. « Entre conférence et petits ateliers, le but, tout au long de cette matinée, est d’informer les entreprises. » Grâce notamment à la présence de plusieurs partenaires comme le service des douanes (qui « conseille presque autant qu’il contrôle », selon Dominique Costes), Total énergies, la Région ou encore BPI , spécialisée dans le soutien financier aux entreprises.

Près de 925 millions d’euros : de bons chiffres à l’exportation de l’Aveyron

Sur les 49,6 milliards d’euros d’exportations de l’Occitanie, l’Aveyron représente 1,01 milliard d’euros, soit près de 2,1 % du total. Ce qui classe le département à la 7ème place sur les 13 départements d’Occitanie. Les exportations augmentent régulièrement depuis 2020, en moyenne de 5 % par an.

Le solde est positif à 85 millions d’euros, les importations représentant 925 millions d’euros. « Ces résultats sont donc bons et l’évolution est favorable. Mais il faut aller plus loin et amplifier ce mouvement en multipliant le nombre d’entreprises sur les marchés étrangers et en augmentant les volumes », analyse Dominique Costes.

Parmi les produits phares de l’exportation, on retrouve tout d’abord les produits végétaux et animaux pour 395 millions d’euros soit 38% du total. Viennent ensuite les machines et équipements généraux (134 millions d’euros soit 13 %), les métaux pour 92 millions d’euros et enfin les produits laitiers pour 81 millions d’euros.
Pour les importations, les produits en cuir, bagages et chaussures arrivent également en tête avec 152 millions, soit 16%, suivis par les produits chimiques pour 113 millions et les machines et équipements généraux pour 78 millions d’euros, soit 8% du total. .

Plus concrètement et comme le souligne Christophe Palous, les poids lourds de l’exportation locale sont « les couteaux RAGT, Roquefort, Forest, Sacor, Laguiole ou les gants de Millau. Les filières ovine et bovine, qui exportent principalement vers le Maghreb, pèsent également beaucoup.

L’Allemagne, premier importateur, suivie de l’Espagne et de la Suisse

En exportations, le premier pays avec lequel les échanges ont lieu est l’Italie (326 millions d’euros, 32%). L’Allemagne suit avec 179 millions d’euros puis l’Espagne (105 millions d’euros).
Quant aux importations de l’Aveyron, l’Allemagne arrive en tête comme fournisseur avec un volume total de 144 millions d’euros, suivie par l’Espagne (112 millions d’euros) et la Suisse (91 millions d’euros). ‘euros).

Pour le président de la Chambre de Commerce et d’Industrie, “ces chiffres illustrent que notre département dispose d’un réseau d’entreprises dynamiques, ouvertes à l’export et diversifiées, mais que le secteur agricole et surtout de l’élevage reste très dominant”.

L’arrivée imminente au pouvoir de Donald Trump aux Etats-Unis n’inquiète pas pour l’instant alors que de fortes hausses des droits de douane ont été annoncées. « Ce sont davantage les voitures allemandes qui sont dans sa ligne de mire, explique Christophe Palous. Pas d’inquiétude dans l’immédiat, selon le spécialiste, concernant le Roquefort, pour lequel ces droits de douane avaient triplé en 1999.

 
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