Publié le 26 novembre 2024 à 12h21 / Modifié le 27 novembre 2024 à 07h26.
Les propos de David Melly, le président de la commune d’Anniviers, traduisent un certain découragement. En début de semaine dernière, il déclarait à nos confrères Rédacteur de nouvelles avoir « l’impression que le destin s’abat sur la vallée ». La nuit précédente, un glissement de terrain a coupé la principale voie d’accès à la vallée – qui doit rouvrir ce mercredi –, un peu plus de sept mois après cinq semaines de fermeture de l’axe routier en raison d’un événement similaire. À chaque fois, les aménagements prévus pour sécuriser la route – une galerie de protection en mars et des filets de protection en pierre la semaine dernière – n’ont pas résisté aux forces de la nature. L’exemple du Val d’Anniviers incarne la réalité du canton du Valais, situé au cœur des Alpes et durement touché par le changement climatique. Une réalité qui nous oblige à revoir notre façon de penser notre territoire et sa sécurité, estime l’ingénieur cantonal Vincent Pellissier.
Le Temps : Si les aménagements construits pour sécuriser les infrastructures ne les protègent plus, que faire ?
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