« En gros, c’est pour récupérer des fichiers météo, ça nous sert aussi à faire des séances vidéo avec des journalistes, avec des partenaires. » Mais Dutreux, mardi soir, a pris un temps mort pour le football, « une sorte de pause pour regarder le match. Bon, c’était pas clair à 100%, j’ai fini par le suivre en audio mais c’est quand même dingue. C’était une première pour moi car habituellement, ce sont les directeurs de course qui nous informent des résultats sportifs. »
“La mer n’était pas plate”
Sur son bateau, le skipper a raté le premier but de Robert Lewandowski pour le Barça. « Nous avancions à plus de 20 nœuds, à une vitesse assez élevée. La mer n’était pas plate, elle bougeait pas mal, sourit-il. Mais j’avais mes carrés de chocolat à côté. »
Originaire de Villeneuve-d’Ascq, Dutreux, 34 ans, est tombé amoureux du Stade Brestois grâce aux salariés de Guyot Environnement, sponsor de son Imoca. « Ils ont une vieille histoire avec le club, ils m’ont envoyé un maillot et j’étais intéressé par cette grande aventure de la Ligue des Champions, de cette petite équipe parmi les grandes. J’ai été un peu déçu quand ils ont inscrit le troisième but car je pense qu’ils ont fait preuve d’une belle détermination face à un grand joueur européen”, analyse Benjamin Dutreux, pour qui il est important, lors d’une telle course en mer, de pouvoir faire “un break”. fois.” Parfois j’écoute de la musique, parfois je fais des sudokus. Mardi, c’était football.