Le 30 octobre, le collectif Stop Vie Cher a demandé audience au président de la Collectivité Territoriale de Guyane. Hier, une rencontre a eu lieu entre les élus et le collectif.
C’était une demande du collectif Stop high life : s’entretenir avec les élus de la Collectivité Territoriale de Guyane. Le 30 octobre, quatre associations (Tròp Violans, CLCV : Consommation, logement et cadre de vie, UTCCAS : Union territoriale des centres communaux ou intercommunaux d’action sociale, Nou paré pou) et deux mouvements politiques (MDES : Mouvement de décolonisation et d’émancipation sociale, et Rassemblement de Guyane), tous les membres du collectif avaient porté la demande à l’hôtel territorial.
Hier, en l’absence de Gabriel Serville, empêché, ils ont été reçus par Annie Robinson Chocho, deuxième vice-présidente de la CTG, en présence d’autres élus, dont Jean-Luc Le West, délégué au développement et tourisme. . Pour Keena Léonce, élue de l’opposition au CTG et membre du collectif, la rencontre a été positive. « Ça s’est bien passé, nous avons demandé à travailler sur différents ateliers. On nous avait promis de nous fournir un horaire de travail le 30 novembre.»
Cette réponse à court terme est encourageante selon Yvane Goua, porte-parole de l’association Tròp Violans et membre du collectif Stop Vie Cher. « Cet entretien était plutôt un cadre pour dire quels sont nos souhaits et comment nous voulons travailler. Ce vendredi, nous allons avoir un calendrier avec deux dates : une pour parler carburant, une autre pour le panier du ménage. Pour le porte-parole de Tròp Violans, outre ces deux sujets prioritaires, le collectif entend mettre sur la table, dans un deuxième temps, d’autres enjeux liés au coût de la vie : eau, électricité, logement. “Nous souhaitons aussi des tables rondes avec un public plus large : chambres consulaires, parlementaires, grands acteurs de la grande distribution, Cese et autres.”