Un titre sans demi-mesure, à la hauteur de la violence de l’époque évoquée. Le long métrage Gagner ou mourir explore un épisode méconnu et complexe de l’histoire de France : la guerre de Vendée, un conflit civil survenu pendant la Révolution française entre 1793 et 1796. Se déroulant dans l’ouest de la France, cette guerre opposa les forces républicaines aux insurgés royalistes, aussi appelés les Vendéens, opposés aux réformes radicales de la Révolution et aux persécutions religieuses. “Le Puy du Fou est ancré dans un territoire profondément marqué par la guerre de Vendée», explique Vincent Mottez, co-réalisateur du film, dans le dossier de production comprenant AlloCiné prend le relais.
Le personnage central du film, François Athanase Charette de La Contrie, fut l’un des généraux les plus emblématiques de cette rébellion. A travers son histoire, Gagner ou mourir met en lumière les aspirations et les contradictions d’un homme au cœur d’une fresque tragique. “C’est naturel que le cinéma s’en empare […] proposer au public un film historique original», estime le co-réalisateur.
Hugo et Dumas ont écrit sur cette guerre
According to Vincent Mottez, Charette is “un héros, mais pas un saint», un personnage aux multiples facettes, rendu fascinant par sa stratégie visionnaire et ses dilemmes personnels. L’histoire s’inscrit dans une tradition littéraire du XIXème siècle, où la guerre de Vendée a inspiré des auteurs comme Victor Hugo (Quatre-vingt-treize), Alexandre Dumas (Les Blancs et les Bleus), et Balzac (Les Chouans).
En abordant cette page sombre et héroïque, Gagner ou mourir vise à réhabiliter une période souvent marginalisée dans la mémoire nationale.
