250 personnes mobilisées pour un exercice de grande ampleur dans les Côtes-d’Armor

Un assaillant armé a pénétré dans le centre de formation des apprentis (CFA) de Ploufragan et a commencé à tirer. Quelques cadavres jonchent le sol des couloirs. Parmi les étudiants, il y a eu 21 blessés. Pièce par pièce, un groupe de policiers exfiltrent les apprentis en prenant soin de vérifier qu’ils ne sont pas armés. D’autres agents tentent de négocier avec le terroriste, isolé dans une salle de classe. Au bout d’un certain temps, les policiers ont réussi à appréhender l’individu, blessé au cœur, qu’ils ont évacué en le traînant au sol.

type="image/jpeg">>
Plusieurs agents étaient postés à l’extérieur du bâtiment, au cas où l’agresseur, enfermé dans une pièce au premier étage, s’enfuirait par la fenêtre. (Le Télégramme/Frédéric Militon)

C’est le scénario d’un exercice de grande envergure – le plus grand de l’année dans les Côtes-d’Armor – organisé ce mercredi 27 novembre. Quelque 250 personnes sont mobilisées entre services préfectoraux, police, pompiers, Samu, Protection civile et étudiants du CFA. .

« Un contexte très complexe et inhabituel »

« Il y avait un peu de pression », raconte un jeune policier en formation à Saint-Brieuc. Nous étions les premiers intervenants sur place. Je n’avais jamais affronté ce type de situation, c’était très instructif. »

L’opération dure deux bonnes heures, pendant lesquelles les différents acteurs testent leur communication et leur coopération. Un appel au 15 est le déclencheur de l’exercice : le Samu alerte directement la police, qui envoie des agents civils sur place, rapidement rejoints par des policiers de « niveau 2 », plus expérimentés pour faire face à ce type de situation.

type="image/jpeg">>
Les agents sont montés à l’étage où se cachait le maniaque. (Le Télégramme/Frédéric Militon)

« Nous progressons à chaque séance de formation », affirme Arnaud Garnier, directeur départemental de la police nationale. Il est essentiel de travailler nos techniques d’intervention dans un contexte très complexe et inhabituel. Nous avons voulu coller au plus près de la réalité, visuellement et sonorement, pour être prêts en cas de besoin. »

Un SMS d’alerte

A la fin de l’exercice, Pauline Dubus, membre du corps préfectoral, s’essaie à une conférence de presse fictive pour pratiquer la communication de crise. Dans un discours bien réel cette fois, elle énumère les trois objectifs de cette journée : l’organisation des secours et la prise en charge des victimes, la réponse opérationnelle des forces de l’ordre et la coordination et la communication entre les services. et au public.

type="image/jpeg">>
The attacker was apprehended by the police. (Le Télégramme/Frédéric Militon)

Parallèlement, le système « Fr-Alert » est testé. Il s’agit d’envoyer un SMS d’avertissement aux personnes présentes dans le périmètre de la commune de Ploufragan. “Dans une situation d’alerte réelle, ce moyen vous permettrait de recevoir des instructions sur le comportement attendu pour assurer votre protection en cas de danger”, précise le message. 45 000 personnes ont potentiellement reçu ce SMS. Mais plusieurs témoins sur place n’ont pas été prévenus ou l’ont été après les faits.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Calendar Coupe de France MTB & VTTAE Enduro Series 2025
NEXT “Pour chaque sanglier capturé, nous payons 40 euros”. Trop de sangliers en Bretagne, comment les chasseurs régulent-ils leur population ?