les employés se battent pour leur emploi et leur famille – .

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Par

Nicolas Claich

Publié le

29 juin 2024 à 17h05

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Situé dans le quartier Guynemer, Caen (Calvados)), l’association Amaelles travaille dans le domaine de l’assistance à la personne. Il dispose notamment d’un service Famille d’enfancequi suit environ 200 enfants en difficulté, sur prescription du Conseil Départemental du Calvados.

Une procédure de licenciement économique

En mars 2024, les neuf salariés de ce département ont pris connaissance du projet de fermeture. Des propositions de reclassement interne leur ont été faites. « Surveiller des enfants en difficulté et aider des personnes âgées à domicile, ce n’est pas le même métier… », souligne un représentant syndical.

“Aucune remise n’est organisée”

Fin juin, la fermeture du service a été confirmée par une procédure de licenciement économique employés. Une procédure que les salariés ont contestée devant le juge des référés du tribunal judiciaire de Caen, jeudi 27 juin 2024. « Le CSE (comité social et économique) n’a pas été informé ni consulté dans les conditions normales », soutient un délégué syndical. Nous considérons la procédure comme irrégulière. La saisine du tribunal suspend de fait la procédure et le service poursuit son action en attendant la décision du juge, attendue le 18 juillet.

Qu’arrivera-t-il aux enfants que nous surveillons ? Aucune transmission n’est organisée et, de toute façon, aucune association n’est en mesure d’absorber 200 enfants d’un coup. La protection de l’enfance souffre déjà du manque de personnel.

Un délégué syndical d’Amaelles

Cette salariée cite l’exemple d’une famille dont le suivi par le service Enfance et Famille d’Amaelles a été arrêté, mais qui n’a pas de solution de remplacement.

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Ils attendent l’action du ministère

Après l’audience au tribunal de Caen, les salariés ont rencontré Marie-Christine Quertier, la vice-présidente du Conseil départemental chargée de la commission enfance, insertion et lutte contre la pauvreté. « Elle nous a assuré que le Conseil départemental ne souhaitait pas la fermeture de ce service », relate la déléguée syndicale. Le ministère le financera aussi longtemps qu’il continuera et estime que le prix qu’il propose est le bon prix.

Après ces mots réconfortants, les salariés du service Enfance et Famille d’Amaelles attendent désormais des actions, et notamment un positionnement clair de Jean-Léonce Dupont, le président du Conseil Départemental.

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