Un véhicule neuf sur quatre vendu au Québec est zéro émission – .

Un véhicule neuf sur quatre vendu au Québec est zéro émission – .
Un véhicule neuf sur quatre vendu au Québec est zéro émission – .

Cette classification comprend les véhicules électriques et hybrides rechargeables. S&P Global Mobility rapporte que les ventes de VZE ​​au premier trimestre 2024 représenteront 12,5 % de toutes les ventes au Canada, soit une unité sur huit. Bien loin des 0,8% du premier trimestre 2017.

Cette proportion passe à 25 % au Québec, soit, si vous préférez, un véhicule sur quatre. En 2023, ce taux est passé à 15,44 %.

Et si l’on rapporte les ventes de VZE ​​du Québec à l’ensemble du Canada, elles représentent 48,7 % du total canadien. Et selon les chiffres compilés par l’Association des véhicules électriques du Québec (AVEQ) et rapportés dans une chronique précédente, le parc de véhicules électriques du Québec représente 42 % du parc canadien.

Une goutte, vraiment ?

La division Standard & Poor’s fait état d’une baisse des ventes de VZE ​​de 9,3 % entre le quatrième trimestre 2023 et le premier 2024. « Un constat étrange », répond Daniel Breton, PDG de Mobilité Électrique Canada (DUDE).

« Il y a toujours une baisse des ventes, toutes catégories confondues entre ces deux trimestres. Les gens achètent moins de véhicules en hiver, alors qu’une bonne partie se fait avant la fin de l’année », ajoute-t-il.

« Ce qu’il est important de retenir, c’est que les ventes de VZE ​​ont augmenté de 53 % au Canada au premier trimestre 2024, comparativement à la même période en 2023. Si le pourcentage des ventes de VZE ​​augmente de 27 % [au lieu de 37 %] au premier trimestre de 2025 et au premier trimestre de 2026, le Canada dépassera son objectif de 20 % de ventes de VZE ​​en 2026, bien avant la fin de 2026.

— Daniel Breton, PDG de Mobilité Électrique Canada

Le « point de bascule » atteint

En fait, MEC vient de dévoiler les résultats d’un sondage pancanadien mené par Abacus auprès de 6 150 adultes canadiens entre le 7 et le 24 mai. Sa marge d’erreur était de plus ou moins 1,25 %, 19 fois sur 20.

Cette enquête révèle que l’intérêt pour les VZE est grandissant, malgré le message véhiculé depuis un certain temps.

Plus de quatre Canadiens sur dix (41 %) ont l’intention d’acheter un véhicule entièrement électrique (21 %) ou hybride rechargeable (20 %). Parmi ceux qui ont déclaré que leur prochain véhicule neuf serait électrique, un peu plus des trois quarts (76 %) possèdent déjà un VZE.

Ces 41 % dépassent désormais la proportion de 35 % de répondants qui envisagent d’acheter un véhicule essence ou diesel. Parmi les Québécois, la moitié d’entre eux (50 %) envisagent l’achat d’un VZE comme prochain véhicule.

« On voit qu’il y a un point de bascule, commente M. Breton. Il y a maintenant plus de gens qui sont tentés par les véhicules rechargeables que par les voitures à essence. »

A titre indicatif, seuls 10% des répondants ont exprimé leur intention d’acheter un véhicule exclusivement hybride (sans possibilité de le brancher). Seuls 14% des répondants sont encore indécis.

Petit retour en arrière

Enfin, parce que d’autres résultats de l’enquête du MEC méritent des colonnes distinctes, une fois qu’un automobiliste passe à un VZE, revenir en arrière est pratiquement impensable.

Au Canada, 82 % des répondants possédant déjà un VZE – 50 % pour l’électrique et 32 ​​% pour l’hybride rechargeable – en achèteraient un autre. Au Québec, ce pourcentage s’élève à 89 %.

Seulement 10 % des Canadiens interrogés retourneraient aux véhicules à essence ou diesel. Et le reste (8 %) irait vers un hybride non rechargeable.

« Reste à voir maintenant comment se traduiront les ventes de véhicules au Québec d’ici la fin de l’année, en raison de la baisse des rabais du gouvernement du Québec », conclut M. Breton. .

 
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