Quant à la Belgique, elle ne dispose toujours pas d’un gouvernement à part entière pour s’engager dans des économies et des réformes, tout en maintenant les investissements, comme l’exige l’UE. Cet automne, le gouvernement aux affaires courantes, sollicité par le formateur Bart De Wever (N-VA), a obtenu de la Commission un délai jusqu’à la fin de l’année pour présenter son budget 2025 et le plan pluriannuel de retour à une trajectoire saine. .
« Nous préférons avoir des projets qui bénéficient d’un soutien politique solide, plutôt que des projets qui ne seraient plus d’actualité une fois le nouveau gouvernement en place », avons-nous confirmé à la Commission. “Mais nous ne pouvons pas reporter trop longtemps la question de la procédure de déficit excessif”, c’est pourquoi la Commission a formulé sa recommandation mardi. Il s’agit de la période de base de quatre ans. La période pourrait être portée à sept ans si notre pays s’engage dans des réformes et des investissements supplémentaires en lien avec le plan pour la reprise et la résilience.
L’entraîneur fédéral Bart De Wever (N-VA) a déjà laissé entendre qu’il lui faudrait sept ans pour éliminer le déficit. La France, l’Italie, l’Espagne, la Finlande et la Roumanie ont déjà demandé cette prolongation, et l’ont obtenue ce mardi, après avoir déposé leurs documents budgétaires.
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