ce maire de Vendée continue son bras de fer avec Free

ce maire de Vendée continue son bras de fer avec Free
ce maire de Vendée continue son bras de fer avec Free

Par

Franck Hermel

Publié le

26 novembre 2024 à 12h00

Voir mon actualité
Follow Le Journal des Sables

Mobile gratuit a demandé le juge des référés tribunal administratif de NantesVendredi 22 novembre 2024, de suspendre la décision du maire de L’Île-d’Olonne, qui avait refusé l’installation d’une antenne relais de 32 mètres de haut surplombant l’Auzance et les marais d’Olonne.

Free Mobile a plus spécifiquement saisi le juge sur la base d’un référé-suspension, une procédure d’urgence qui permet de suspendre une décision administrative en cas d’urgence et de doute sérieux sur sa légalité.

L’opérateur de téléphonie mobile estime qu’il est urgent de « résoudre [le] cover hole” of L’Île-d’Olonne.

La commune, de son côté, se considère « déjà couvert d’antennes relais » par d’autres opérateurs » et déclare avoir des problèmes « uniquement avec Free ». “La municipalité a proposé à Free Mobile de signer une charte que tous les autres opérateurs ont signée pour discuter d’une localisation appropriée”, a rappelé son avocat, Me Thibaut Lenfant, qui représentait Me Geoffroy de Baynast à l’audience. .

Sur le doute sérieux, l’avocat de Free Mobile a rappelé qu’il y a quelques mois, le juge des référés du même tribunal avait suspendu l’exécution d’une précédente décision de refus du maire sur ce même projet et avait ordonné la réinstruction du dossier. Cette fois, une « erreur matérielle » sur le plan de localisation du dossier serait à l’origine du refus du maire d’autoriser l’installation de l’antenne relais.

Vidéos : actuellement sur Actu

Accusé de vouloir tromper la municipalité

Free reconnaît cette erreur, mais fait valoir que le formulaire Cerfa qu’il a remis à la mairie mentionnait la bonne parcelle et que d’autres plans comme le plan d’implantation étaient conformes, ainsi que la « reproduction photographique permettant d’apprécier l’intégration de la projet dans son ensemble ».

“Si tel était réellement le motif d’opposition de la municipalité, elle aurait pu demander des informations complémentaires, ce qu’elle n’a pas fait”, a conclu l’avocat de Free Mobile.

« Cela traduit une opposition de principe de la municipalité et c’est un moyen susceptible de faire naître un doute sérieux quant à la décision contestée. »

Mais la municipalité trouve le projet de Free « extrêmement vague ». “Les visuels correspondent effectivement à l’intrigue réelle, mais compte tenu de la situation et de la situation dans la ville, qui est centrale, trois visuels nous laissent penser qu’il s’agirait d’une continuation d’un lieu très urbanisé”, a-t-il déclaré. il a développé.

Me Thibaut Lenfant estime également que l’opérateur a commis une fraude dans ce dossieren voulant tromper l’administration communale. “Free Mobile dépose ce genre de fichiers tous les jours… Je pense qu’il y a une volonté de faire les choses un peu vite avec l’idée que ça se passe comme une lettre à la poste”, a-t-il expliqué au juge.

« Ce n’est pas un pétitionnaire comme les autres et ce type d’erreur ne doit pas figurer dans le dossier. Il y a une volonté de tromper, à mon avis. »

Mais “on s’interroge sur l’intérêt de Free à produire un plan de situation erroné”, a répondu l’avocat de l’opérateur.

La mairie de L’île-d’Olonne refuse l’installation d’une antenne relais gratuite à proximité des marais. ©Archives Journal des Sables

Plusieurs procédures

Pour rappel, plusieurs procédures ont déjà opposé par le passé le maire de L’Île-d’Olonne Fabrice Chabot et Free Mobile. Une première s’est terminée en 2022 avec la victoire finale de l’élu local : un premier projet d’antenne relais imaginé au lieu-dit « Chétif Pré » avait été censuré par le tribunal administratif de Nantes sur le fond.

Préalablement, l’élu s’était opposé à trois refus successifsqui avait été successivement suspendue par le juge des référés. « Le maire n’a pas manqué d’imagination juridique pour s’opposer au projet… », résumait le rapporteur public lors de l’examen du dossier en 2022.

La dispute a repris de plus belle l’été dernier concernant l’installation de cette nouvelle antenne relais. Une ordonnance du juge d’urgence a donné raison à Free le 23 juillet 2024, et le « recours déposé devant le Conseil d’État » par la municipalité n’a pas été admis.

Dans ce dernier volet de cette saga judiciaire, Free demande donc 5 000 € de frais de justice à la collectivité, qui réclame 1 500 € pour sa part. Le juge des référés du tribunal administratif de Nantes, qui a réservé sa décision, rendra son ordonnance dans les prochains jours.

Suivez toute l’actualité de vos villes et médias préférés en vous abonnant à Mon Actu.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Ces 3 mesures explosives imposées à la France par le traité UE
NEXT surf, vélo et biscottes au beurre salé au camping municipal du Porge Océan