Kaolack, 26 nov (APS) – Le responsable du programme à l’ONU-Femmes, Lorenzo Rovelli, a souligné, mardi, le rôle essentiel des femmes pour l’action climatique au Sénégal, dans divers domaines comme l’agriculture, la gestion des déchets, entre autres, malgré un manque de ressources.
« Les femmes jouent déjà un rôle essentiel pour l’action climatique au Sénégal, dans divers domaines tels que l’agriculture, les énergies renouvelables et la gestion des déchets. Cependant, ils ne disposent pas des moyens nécessaires pour développer leurs activités, gagner des revenus décents et créer des entreprises durables », a-t-il souligné.
Lorenzo Rovelli s’exprimait, à Kaolack (centre), lors d’un atelier de renforcement des capacités d’une cinquantaine de femmes entrepreneures sur l’économie verte et la finance verte, dans le cadre du projet d’appui à une économie verte inclusive et une finance verte accessible aux femmes au Sénégal.
« Les effets du changement climatique se font sentir au Sénégal et nous affectent tous, mais de manière inégale. Ce sont les populations les plus vulnérables, en particulier les femmes et les filles, qui courent le plus de risques. Ce sont eux qui subissent les conséquences les plus graves, ce qui ne fait qu’aggraver des inégalités déjà pressantes », a souligné Lorenzo Rovelli.
Il soutient que les femmes, qui ne sont pas encore systématiquement prises en compte dans les politiques d’adaptation et d’atténuation, sont confrontées à la pauvreté et aux inégalités en raison de l’accélération et de l’intensification du changement climatique mais aussi de la part disproportionnée des travaux non répertoriés qu’elles effectuent.
« Les femmes n’ont pas non plus accès au financement vert et à la prise de décision climatique aux niveaux local, national et mondial », a-t-il déploré.
ADE/OID