Les opérations de remorquage sont essentielles aux campagnes électorales. A deux jours des élections, Ladislas Vergne, candidat LR pour la 1ère circonscription, s’est laissé prendre au jeu.
« Avez-vous reçu mon programme ? », demande-t-il aux passants. Ladislas Vergne, dans les rues de Chartres, poursuit sa campagne. A deux jours du premier tour des législatives anticipées, le candidat des Républicains applique la règle du terrain « jusqu’au bout ».
Opération de distribution de tracts au marché de Brou : un incontournable de la campagne électorale
Un moment d’échange
« J’ai tenu trois réunions publiques, près de Gallardon, Maintenon et Chartres, se souvient-il. “Je suis dans une logique d’aller vers le peuple.” Selon lui, ils sont « sous le choc et perdus » face à la dissolution de l’Assemblée nationale, « un geste irrémédiable ». “Et ils ont peur des extrêmes, il faut les rassurer.”
Ce vendredi 28 juin, « comme chaque jour de la semaine », il prend le temps d’aller sur le terrain, « pour vraiment voir du monde ». Certains acceptent volontiers les tracts, d’autres refusent, d’un geste de la main. « Je sais déjà pour qui je vais voter », déclare un homme. « Ceux qui vont voter à gauche ou pour le Rassemblement national ne me parlent pas, en général. Les autres, ceux qui prennent le temps de parler, sont ceux qui hésitent entre le camp d’Emmanuel Macron et le mien.»Ladislas Vergne (LR) en campagne dans le centre-ville de Chartres.
Dans les rues de Chartres, les passants le reconnaissent et lui serrent la main. « Je suis assez connu à Chartres, il y a cette dimension locale, d’enracinement, qui plaît aux gens. » Aux yeux de celui qui fait de la distribution de tracts et du porte-à-porte, « la campagne est un moment rare d’échange. »
Emma Gomez
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