Un sondage réalisé dans la 7e circonscription de Seine-Saint-Denis donne une légère avance à Alexis Corbière, face à la candidate du Nouveau Front Populaire, Sabrina Ali Benali.
40% pour Alexis Corbière, 35% pour Sabrina Ali Benali. A deux jours du premier tour des élections législatives, un sondage réalisé par l’Ifop pour Fiducial et Sud Radio donne le député sortant en tête des intentions de vote dans la 7e circonscription de Seine-Saint-Denis.
Il existe cependant une fracture selon l’âge. Les électeurs de moins de 35 ans voteraient majoritairement (50%) pour le candidat du Nouveau Front populaire (NFP), contre 31% pour le dissident Corbière. Chez les 35 ans et plus, 26% donneraient leur voix à Sabrina Ali Benali, contre 45% pour Alexis Corbière.
Cette opposition se remarque également dans les votes aux élections européennes. Sans surprise, les électeurs de Manon Aubry (LFI) penchent pour le candidat investi par le parti (60%), tandis que ceux qui ont voté pour Raphaël Glucksmann voteraient en très grande majorité (71%) pour Alexis Corbière.
Une victoire au deuxième tour également
Selon ce sondage, le candidat non investi par le Nouveau Front populaire et le candidat du bloc de gauche s’affronteraient au second tour. Dans cette circonscription, une course à trois n’est pas attendue puisque ni Pauline Breteau (Horizons, soutenu par la majorité présidentielle) ni Françoise Trova (RN), avec un plafond de 10% d’intentions de vote, n’atteindraient le seuil de 12,5%.
Au second tour, l’ancien secrétaire national du Parti de gauche devrait également l’emporter, avec 54% des voix, face au médecin urgentiste. Or, parmi les sondés, seuls 51 % des électeurs corbières au premier tour des législatives de 2022 voteraient à nouveau pour lui en 2024.
Une tendance est observable parmi les sondés qui ont voté pour Marie-Laure Brossier, soutenue par la majorité présidentielle, en 2022 ; 78% d’entre eux choisiraient le bulletin d’Alexis Corbière.
Cette enquête a été réalisée à partir d’entretiens téléphoniques réalisés les 25 et 26 juin, auprès d’un échantillon de 550 personnes inscrites sur les listes électorales, indique l’Ifop.
