Stéphane Eberlin a vécu sa troisième promotion en Pro B il y a près de 15 jours. Celle-ci lui a procuré d’intenses émotions et lui a assuré de prolonger son bail en Normandie. Le coach alsacien a savouré cette montée avant de se projeter rapidement sur la construction de son groupe.
Parce qu’il croit beaucoup à la dynamique de progression, il a choisi de conserver 8 joueurs de l’exercice précédent. A ce jour, parmi les huit, seuls Wendell Davis et Perfect Njiba n’ont pas encore signé leur contrat.
Si ces deux joueurs décident de rester, le Caen BC recrutera un meneur français (Pierre Hannequin), un ailier polyvalent étranger, un intérieur étranger et un intérieur français. Avant de retourner en Alsace et de profiter de vacances bien méritées, Stéphane Eberlin a accepté de parler de ses choix et de cette constitution d’équipe.
Stéphane, avez-vous pris le temps de savourer cette montée réalisée au bout du suspense ?
Bien sûr et c’était important après une saison aussi longue. Je le répète, mais on fait ce métier pour vivre et procurer des émotions. Le dimanche soir de la montée, j’ai vu des gens pleurer, j’ai vu l’assistant sportif avoir les larmes aux yeux. Quand on voit ça, on se dit qu’il se passe quelque chose de sympa et qu’il faut en profiter. Cette montée était espérée, attendue. Mais il a fallu se battre pour l’obtenir. L’été dernier, on avait clairement annoncé notre objectif. Et quand on regarde ceux qui sont montés en Pro B ces cinq dernières saisons, il y a rarement le favori. C’est une fierté d’avoir réussi ce qu’on avait annoncé.
Le revers de la médaille en montant le 16 juin, c’est qu’il y a peu de temps pour profiter et des dossiers à régler rapidement ?
On en profite pendant deux jours et puis immédiatement après, il faut passer à la suite. Après, on n’a pas attendu le 16 juin pour se parler. Mais nous devons faire avancer certaines choses et cela se fait rapidement.
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Dès mardi, vous avez discuté avec chaque joueur pour évoquer la saison passée et la future. Était-ce un moment agréable, difficile ?
C’est toujours plus facile quand on fait une bonne saison. J’ai…
