À peine plus de 24 heures avant son expulsion prévue vers son pays d’origine, Laos, une résidente de Lévis a appris jeudi soir que le ministre de l’Immigration lui avait accordé le droit de rester au pays pendant un an, elle qui a demandé « un sursis ». en attendant la régularisation de son statut.
Jeudi soir, l’Agence des services frontaliers du Canada a contacté Keoduangchay Souvannavong pour lui dire que son expulsion était annulée.
Quelques minutes plus tard, l’équipe du député de Louis-Hébert Joël Lightbound la contacte pour l’informer qu’elle obtient un permis de séjour d’un an. Vraisemblablement, d’ici là, elle aura reçu la décision concernant sa demande de résidence permanente. La demande a été déposée il y a 19 mois.
La femme est reconnaissante du travail des deux députés qui l’ont aidée à faire avancer son dossier, sachant que le cabinet du député de Bellechasse—Les Etchemins—Lévis, Dominique Vien, était également impliqué.
Celui que ses proches au Québec appellent Kéo n’avait pas dormi depuis plusieurs jours. La bonne nouvelle la fait pleurer de joie. Sa cousine, Jenny Leang, est soulagée : Je n’arrive pas à y croire ! C’est irréel !
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Keo peut rester au pays grâce à l’intervention du ministre de l’Immigration, Marc Miller. Un juge de la Cour fédérale a refusé sa demande de sursis jeudi matin. La décision du ministre était sa toute dernière chance. Elle devait quitter le pays vendredi à 21h30 depuis l’aéroport de Montréal.
La femme est désormais apatride, ayant perdu sa nationalité laotienne pour n’avoir pas résidé dans son pays pendant plus de 7 ans.
