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La quatrième opération de nettoyage du département, qui s’est déroulée à Sète début juin, a permis de traduire en justice une vingtaine de personnes. Retour sur le procès de trois individus, dont un Sétois, pour association de malfaiteurs.

Après l’opération de nettoyage de juin à Sète, la quatrième dans la zone de police de l’Hérault, une vingtaine de personnes ont été traduites en justice. Lundi 24 juin, trois jeunes âgés de 19 à 22 ans, interpellés le 8 juin, ont été jugés pour récidive par le tribunal judiciaire de Montpellier. En fin d’après-midi, un individu a été aperçu en train de surveiller un point de trafic de drogue sur l’île de Thau. Il a été rapidement arrêté. Mais à l’approche de la police, plusieurs jeunes hommes se sont enfuis dans le hall d’un immeuble et ont réussi à se réfugier dans l’appartement d’un couple, au 7ème étage.

Arme de guerre et drogue saisies

A l’intérieur, les agents découvrent d’abord du matériel de conditionnement de drogue. Les fugitifs, quatre suspects, dont deux mineurs, se sont réfugiés dans une pièce. Ils sont interpellés. Lors de la perquisition, les enquêteurs découvrent un fusil M16 dissimulé, et de la drogue dissimulée un peu partout : 210 g de résine de cannabis, 125 g d’herbe, mais aussi une centaine de grammes de cocaïne. De l’argent liquide est également saisi (1 500 €). Le couple reconnaît son implication dans le trafic et écope de peines de 4 et 6 mois de prison avec sursis dans le cadre d’une procédure rapide de reconnaissance de culpabilité.

Deux guetteurs incarcérés

Quant aux trois autres majeurs, dont un Sétois, ils ont été présentés en comparution immédiate, après un premier non-lieu. A l’audience, l’un des prévenus, un Castelsarrasinois, a reconnu être « guetteur » sur l’île de Thau depuis mars. Il a expliqué travailler 20 jours par mois pour 100 € par jour. L’un d’eux, un habitant du Biterrois, a été accusé de détention d’arme de guerre. Reconnus coupables, deux d’entre eux ont écopé de 15 mois de prison, dont six avec sursis ; l’un devra purger sa peine en détention. Le troisième a été condamné à 18 mois de détention, dont six avec sursis. Il a été incarcéré pour un an. Les trois ont interdiction de séjourner à Sète pendant trois ans.

 
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