« Oui, c’est fou ! » – .

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« Oui, c’est fou ! » – .

Alors que le début de la pêche commerciale au sébaste pourrait débuter dans les prochaines semaines, un premier bateau québécois conçu spécifiquement pour cette espèce s’apprête à prendre le large.

Il s’agit d’un pari risqué pour le propriétaire, qui mise sur le développement de cette pêche commerciale qui en est encore à ses balbutiements.

Je confirme, c’est fou ! Fou parce que j’ai investi là-dedans sans avoir mes propres quotas, mais j’y ai simplement crulance Marco Turbide.

Le San Marco VII a été mis à l’eau mardi près du quai de Sandy Beach, à Gaspé. Son nom est inspiré de la basilique et de la place Saint-Marc en Italie.

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Le bateau de San Marco sur l’eau

Photo : Radio-Canada

Marco Turbide prévoit prendre la mer d’ici l’automne pour pêcher le sébaste ou sébaste, comme beaucoup l’appellent, en raison de son nom anglais : poisson rouge.

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Le sébaste est le principal prédateur de la crevette dans le golfe du Saint-Laurent. (Photo d’archives)

Photo : Radio-Canada / Nicolas Steinbach

Mes premiers débuts dans la pêche, je crois que c’était avec les poissons rouges avec mon père et ce que je voyais aux Îles. Ensuite, c’est après les relevés de biomasse en 2011, la biomasse se portait bien et j’ai commencé à y penser et à y rêver un peu plus.explique Marco Turbide, qui pêche depuis 35 ans.

La pêche au sébaste était sous moratoire depuis 1995, mais le retour de la pêche commerciale a été annoncé cette année.

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Jean-David Samuel, PDG du Chantier navale Forillon (Photo d’archive)

Photo: Radio-Canada / Stéphanie Rousseau

Le président-directeur général du Chantier Forillon affirme que plusieurs observent le déroulement de l’aventure de Marco Turbide avant de se lancer eux-mêmes dans cette nouvelle pêche.

C’est assez embryonnaire. M. Turbide a une vision à ce sujet, mais je pense que tout le monde attend de voir comment les choses vont se passer, comment il va pêcher et comment l’industrie va se développer. Il a décidé d’être en avant, d’être le leaderexplique Jean-David Samuel.

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Ouvriers au travail sur le pont du bateau de Marco Turbide

Photo : Radio-Canada

Le Madelinot a investi près de 8 millions de dollars pour construire son nouveau bateau, qui peut également pêcher le crabe. Le bateau, construit par le chantier Forillon, possède toutes les dernières fonctionnalités en matière d’électronique et de gestion énergétique.

Il y a un peu plus d’innovation au niveau de la forme de la coque et des stabilisateurs encastrés. On parle vraiment de conservation de poisson qui sera du A1, donc de glace liquide qui sera aussi à bord.

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Le nouveau bateau est équipé de systèmes électroniques de pointe.

Photo : Radio-Canada

Nous avons mis les bouchées doubles. Nous avons vraiment tous les systèmes à bord.ajoute Jean-David Samuel.

Cette année, Marco Turbide pêchera une partie du quota de l’entreprise Madelipêche aux Îles-de-la-Madeleine. Il ne sait pas encore à qui il vendra son poisson cette année. Au Québec, seules quelques usines transforment le sébaste pour le moment, et en petite quantité, puisque le marché n’est pas très développé. Le pêcheur compte débarquer dans une autre province en espérant que le marché local se développe.

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Une bouée sur un bateau.

Photo : Radio-Canada

Le marché québécois n’est pas suffisant. C’est impossible, impossible. Terre-Neuve est un marché tourné vers l’Asie et ce sont ces mêmes marchés que nous convoitons ou que nous devons convoiter.

J’ai une bonne idée que le Québec va se développer dans ce produit dans quelques années, mais il faut commencer. Il faut commencer par le début. Si nous n’y allons pas, nous ne le saurons pasajoute Marco Turbide.

 
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