le plastique bientôt rayé de la carte

Fini les contenants en plastique dans les cantines. C’est l’une des mesures inscrites dans la loi EGalim, entrée en vigueur au 1er janvier 2025. Arles anticipe. Dès la rentrée du 2 septembre, les matières végétales et la cellulose biodégradable remplaceront le plastique. Les premiers tests ont débuté cette semaine dans la cuisine centrale.

La restauration collective d’Arles expérimente des barquettes à base de matières végétales et cellulose biodégradable. Ils seront mis en service dès la rentrée scolaire de septembre. “Nous respectons à 99% la loi EGalim en matière de conditionnement en barquettes“, assure le directeur de la restauration collective d’Arles, Michel Staub. Loi qui prévoit, entre autres mesures, l’interdiction de l’utilisation de contenants en plastique dans la restauration scolaire notamment, à compter du 1er janvier 2025.

Les barquettes en matière végétale et cellulose biodégradable seront mises en service dans les cantines arlésiennes à la rentrée de septembre. • S.Ma

Entre 3 200 et 3 300 repas sont préparés chaque jour dans la cuisine centrale et livrés aux 39 écoles de la ville d’Arles. Ils sont élaborés une diététiste-nutritionniste, à partir de produits locaux à plus de 60 %. Le changement d’équipement n’a pas ou peu d’influence sur le travail de production. “Le travail reste le même, il faut juste s’adapter. Les plateaux en polycarbonate perdent en rigidité, il faut les tenir à deux mains», explique Jean-Christophe Bes, directeur de production. Une flexibilité qui nécessite un conditionnement spécifique pour les soupes, en briques semblables à celles des jus de fruits mais plus grandes, constituées de film végétal maïs et de carton.

Les élus du conseil municipal, Frédéric Imbert, adjoint à l’éducation, Gérard Quaix, délégué adjoint à Raphèle et Aurore Guibaud, conseillère municipale déléguée au quartier Monplaisir ont visité la cuisine centrale jeudi 27 juin. S.Ma

Quelque 50 000 barquettes sont utilisées chaque année par la cuisine centrale d’Arles. Si aucun investissement n’a été nécessaire – les thermosoudeuses ont subi quelques réglages – pour passer ce cap, le coût des barquettes est réévalué de +30 à 40 %. Selon Frédéric Imbert, adjoint au maire d’Arles en charge de l’Education, cette augmentation ne se répercutera pas sur le prix des repasqui augmente de 2% “en fonction de l’évolution des coûts des matières premières et de l’énergie

», d’un retour à l’autre. La restauration municipale prépare entre 3 200 et 3 300 repas par jour pour les 39 écoles d’Arles. •

S.Ma

Et ensuite ? La restauration collective arlésienne, qui compte une vingtaine de salariés – production, livraison et administration –, envisage de créer un potager collectif pour ses propres besoins et pourquoi pas devenir fournisseur pour gagner quelques sous. Michel Staub, directeur du service restauration municipale avec son responsable de production, Jean-Christophe Bes et l’élu chargé de l’Education, Frédéric Imbert. •

S.Ma*

Entre 1,05 € et 4,65 € par enfant, selon le quotient familial.

 
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