Là, dans son Far West, Brest a la chance de pouvoir bénéficier d’un terroir d’une très riche diversité, ouvert aux quatre vents de sa rade et de sa façade maritime, et tourné aussi vers la terre. Pêche, conchyliculture, maraîchage, élevage – et pas que du porc ! –, le garde-manger local ne manque pas de ressources, loin de là.
Est-ce suffisant pour faire de la ville une destination gourmande ? Si l’on faisait une petite enquête auprès des Français sur les attraits touristiques de Brest, la gastronomie ne passerait pas forcément en premier, en tout cas sûrement après les fameuses Fêtes Maritimes, la voile ou la proximité de la ville avec un littoral extraordinaire, des abers jusqu’à la presqu’île de Crozon.
Et pourtant, quand on le sait, on sait que la plus grande métropole du Finistère a de quoi nourrir ses habitants et ses touristes, et pas seulement avec des crêpes. Longtemps un peu en plan, coincée sur une poignée d’adresses institutionnelles et sur des codes traditionnels, Brest s’éveille depuis plusieurs années à une vision gastronomique plus jeune et dynamique, qui permet même de parler d’une scène culinaire locale. . Bref, ça bouge…
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Des nouvelles qui débordent
En 2019, Guillaume Pape, finaliste de Top Chef, originaire de Taulé, près de Morlaix, a créé un restaurant baptisé L’Embrun, depuis récompensé d’une étoile au célèbre Guide Rouge. Au printemps 2022, Octopus, petite pâtisserie végétale, lèvera son rideau à Saint-Martin. Fin 2023, le bistrot à vins Globulle Rouge invente un petit frère baptisé Satyr.
Parallèlement, Isabelle Portugal ouvre Désordre. Fours…Les…,…
