face à Toulouse, les jeunes de l’UBB rêvent de Brennus – .

face à Toulouse, les jeunes de l’UBB rêvent de Brennus – .
face à Toulouse, les jeunes de l’UBB rêvent de Brennus – .

CC’est la dernière marche vers le Brennus. Et elle s’avère plutôt haute pour l’Union Bordeaux-Bègles ce vendredi (21h05) au stade Vélodrome de Marseille. Dans la Cité phocéenne, le club girondin rêve d’un titre qui resterait à jamais le premier. Mais après tant de défis qui ont ponctué cette interminable saison, le dernier d’entre eux est le plus grand de tous : le Stade Toulousain, 22 titres de champion de France, emmené par un Antoine Dupont en état de grâce, prêt à tout rafler avant de se concentrer sur son rêve olympique. Le sommet du Basket.

« Pour marquer un tournant dans l’histoire du club, il faut gagner des titres. Nous avons l’opportunité de le faire »

Face à cet ogre rouge et noir qui jouera ses 30et finale et qui ont remporté leurs neuf derniers toutes compétitions confondues, les Bordelais ont bien conscience d’avoir le statut de « gamins ». Mais ils sont déterminés à bien jouer leurs cartes. Afin de grandir encore un peu et de réellement gravir les échelons. « Le titre de champion de France, c’est un rêve », souligne le talonneur Maxime Lamothe. « On sait que pour marquer un tournant dans l’histoire du club, il faut gagner des titres. Nous avons la possibilité d’y parvenir. Et redonner ainsi ses lettres de noblesse au rugby girondin après les titres du CA Béglais en 1969 et du CABBG en 1991, à chaque fois contre… Toulouse.

Trente-trois ans après le pontage aorto-coronarien

Mais avant sa toute première finale, il ne faut pas demander à l’UBB de porter cet héritage sur elle lorsqu’il s’agira d’entrer sur le terrain. Le défi est déjà de taille. « On sait qu’on va devoir réaliser notre meilleure performance de la saison, souligne le manager Yannick Bru. Nos joueurs devront atteindre leur meilleur niveau. Si on y arrive, on verra ce que décideront les Dieux du rugby. » Ou « la Bonne Mère ».

Présenté comme grand favori, le Stade Toulousain est en quête d’un deuxième doublé en quatre ans (Coupe d’Europe/Top 14). “Ce ne serait pas mal”, sourit l’arrière latéral Thomas Ramos. “Si nous gagnons, nous ferons un pas de plus dans l’histoire de notre club et du rugby en général.” L’UBB n’en est pas encore là. Elle tentera d’écrire une première ligne à son palmarès.

Malgré cet écart en termes d’expérience, ce rendez-vous des Brennus opposera les deux meilleures attaques du championnat. « C’est formidable de faire une telle finale au vu du rugby positif que ces deux équipes tentent de véhiculer », souligne Ugo Mola, l’entraîneur toulousain. « Évidemment, on se reconnaît davantage dans l’adversaire que l’on va rencontrer que dans le côté hermétique du Stade Français, confie Yannick Bru. Nous portons une philosophie plus proche des Toulousains. Mais on ne se compare pas, c’est incomparable.

Cette finale opposera également les deux plus gros pourvoyeurs du XV de France. Et la grande nouvelle est arrivée lors de l’annonce des compositions d’équipes jeudi soir : le duel de charnière aura bel et bien lieu puisque Matthieu Jalibert (ischio-jambiers) tiendra sa place avec l’UBB. Avec Maxime Lucu, ils tenteront de prendre le dessus sur le duo Dupont – Ntamack pour conjurer le sort.

“Cette génération veut s’amuser le plus possible, elle veut juste être assez bonne”

“Négligence”

Après avoir bataillé en play-off et en demi-finale, l’UBB aura-t-elle l’énergie nécessaire pour cette dernière bataille de titans ? « On a fini le dernier match contre le Stade Français plus mal physiquement que tactiquement, observe Yannick Bru. La fin de match nous a fait nous remettre en question, c’est quelque chose à laquelle on a réfléchi dans le staff. Il y a un vrai challenge dans les 20 dernières minutes. J’espère qu’on sera là pour le money-time. »

L’UBB s’achemine vers son plus grand rendez-vous sans baisser la tête. Après avoir brisé le plafond de verre des demi-finales, elle a tout à gagner. « Je ne ressens aucune forme de pression sur les épaules des joueurs, assure le manager bordelais. Le groupe est jeune, plein d’énergie, plein d’insouciance aussi. On a fait un effort cette année, les joueurs sont contents d’être là. Cette génération veut prendre le plus de plaisir possible, ils veulent juste être assez bons. »

Si le défi est immense, le rêve est à portée de main. Avec un premier titre, l’UBB viendrait s’asseoir à la table des plus grands.

 
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