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Avant même les résultats du 7 juillet, le président n’a plus de soutiens à Nice, qui était depuis 2017 l’une des grandes villes macronistes. Ne dites pas aux 3 candidats niçois soutenus par Christian Estrosi qu’ils sont « majorité présidentielle » parce que cela va les ennuyer.
Cela peut surprendre, puisque certains d’entre eux se sont présentés à d’autres élections avec l’étiquette « En marche » avec Emmanuel Macron. Qu’ils sont là à chaque fois depuis des années – jusqu’à il y a quelques semaines – pour applaudir les ministres qui nous rendent visite à Nice presque tous les deux jours. Mais l’heure est désormais à la pause, ou à un « nouvel élan » selon les éléments du langage.
Sans doute parce que sur les deux thèmes principaux de la campagne, la sécurité et l’immigration, le gouvernement n’a aucun résultat, donc personne ne veut de ce résultat. S’ils sont élus, Gaël Nofri, Philippe Pradal et Graig Monetti proposent tous de créer un nouveau groupe, bien à droite, qui n’aura pas pour chef de file le président de la République.
On pourrait dire que vu le contexte, c’est très commode, mais après tout, recouvrer leur totale liberté de parole, c’est de la démocratie, ils en ont parfaitement le droit. On verra dimanche si ce pari est payant puisque dans leurs différentes circonscriptions, coincées entre les blocs RN et Front populaire, aucun des trois n’est, sur le papier, favori.
