Francis Gillot (entraîneur de Bordeaux de 2011 à 2014) : « C’était un très bon joueur, et une belle personne. Avec ma femme, on discutait souvent avec Landry et sa femme après les matchs… Je l’ai revu à Nancy lors de mon tutorat de Benoît Pedretti (Francis Gillot s’occupe de la formation des entraîneurs à la Direction Technique Nationale, NDLR), il m’avait dit qu’il voulait passer ses diplômes. J’ai une image qui me revient, c’est son but contre Lille, lui qui a marqué peu, qui a mis fin à la série d’invincibilité de Vincent Enyeama. J’étais super content après le match, il méritait qu’on parle de lui.
C’était le joueur idéal pour un entraîneur. Il est arrivé à Bordeaux déjà avec pas mal de « bouteille », il parlait peu mais bien. Sur le terrain, il était toujours en bonne position. Tout bien considéré, c’était notre N’Golo Kanté, son activité sur le terrain, sa gentillesse…
Il aurait mérité de remporter la finale de la Coupe de France. Il revenait de blessure, il était rétabli mais pas prêt. Il n’a pas eu un mot pour me convaincre de le laisser jouer.
