Pour Yves Huwart, le président du principal syndicat militaire, les négociateurs de la coalition de l’Arizona n’ont pas étudié les conséquences que pourrait avoir cette réforme sur les capacités opérationnelles de l’armée.
Article réservé aux abonnés
Journaliste au pôle International
Par Philippe de BoeckPublié le 25/11/2024 à 18h03
Temps de lecture : 4 min
Ssoyons clairs, nous ne sommes pas contre l’augmentation de l’âge de la retraite des militaires, à savoir deux fois par an comme c’est le cas pour les autres Belges», commence le président du syndicat militaire ACMP-CGPM, Yves Huwart, dans un entretien avec Soirée. « Mais nous ne pouvons pas aller au-delà de 60 ans, comme le proposent actuellement les partis de l’Arizona, si nous voulons maintenir le niveau opérationnel de l’armée. »
Mi-octobre, le nouveau chef de la Défense (Chod) avait déjà exprimé son inquiétude dans une lettre adressée aux militaires. “Il semble essentiel d’éviter d’introduire de l’incertitude et du mécontentement en modifiant le système de retraite sans tenir compte des spécificités de la Défense et de notre métier, ni des éventuelles conséquences néfastes sur la transformation et l’opérationnalité de la Défense”, écrivait le 15 octobre l’aviateur général Frederik Vansina. à l’occasion de la reprise des négociations fédérales.
Cet article est réservé aux abonnés
Accédez aux informations nationales et internationales vérifiées et décryptées
1€/semaine pendant 4 semaines (sans engagement)
Avec cette offre, profitez de :
- Accès illimité à tous les articles éditoriaux, fichiers et rapports
- Le journal en version numérique (PDF)
- Confort de lecture avec publicité limitée