Si le contexte des Championnats de France élites d’athlétisme, du vendredi 28 au dimanche 30 juin à Angers, est celui de la dernière chance pour les athlètes français candidats aux Jeux Olympiques de Paris (du 1er au 11 août), il…
Si le contexte des Championnats de France élites d’athlétisme, du vendredi 28 juin au dimanche 30 juin à Angers, est celui de la dernière chance pour les athlètes français postulant aux Jeux Olympiques de Paris (1er au 11 août), il n’en est rien. dont côté maritime avec trois représentants qui veulent avant tout briller lors d’un rendez-vous national très scruté avant les JO.
Cette ambiance de championnat, loin de l’anonymat des rencontres, le Saintais Mathys Pinson, 23 ans et huit fois médaillé national chez les jeunes, l’aime plus que tout. « Je suis un compétiteur, affirme l’éducateur d’Atthlétisme Sud 17. « Je sais réussir de gros lancers aux championnats de France. L’année dernière, à Albi (9e), j’ai parcouru plus de 60 mètres après un an et demi. En début d’année, aux hivers français de Salon-de-Provence (6ème), j’ai battu mon record avec 61,43 mètres. »
« Il me reste encore de belles années »
S’il arrive dans le Maine-et-Loire avec le 11e et dernier lancer des éliminatoires, le lanceur d’Atthlétisme Sud 17 ne le rend pas inéluctable. « J’arrive en forme, et il faudra que je sois au niveau de mon palmarès pour aller chercher une finale (dans les 8 premiers, NDLR). En tout cas, aller à l’Elite me montre que le travail paye. Il me reste encore de belles années. » Entraîné par sa mère Barbara et le chef bource-français Aurélien Boisrond (record à 70,92 m), Mathys Pinson est également dans une phase où il recherche des sensations après avoir modifié sa manière de tourner dans la cage du marteau. En moyenne, il parvient à tenir quatre séances par semaine à Rochefort.
Les deux autres sportifs maritimes présents à Angers ont décollé hors du département. Partenaire d’entraînement du champion d’Europe du 800 mètres Gabriel Tual à Talence, le Royanais Corentin Magnou tentera de se qualifier pour la finale du double tour. Quant à Tonnacquoise Talia Solitude (Entente Savoie Athlé), venir lancer le poids à Angers est une parenthèse avant de préparer la prochaine saison de bobsleigh, en vue des Jeux olympiques d’hiver de Milan 2026.
