Jeunes chômeurs, allocataires du RSA… Le Pas-de-Calais veut les aider à devenir intérimaires

C’Est “une première en que le département du Pas-de-Calais et ses partenaires du monde du travail intérimaire (ou intérimaire, selon les communications) se sont installés vendredi 22 novembre à Arras.

Le territoire, le Fonds d’action sociale pour l’intérim (FASTT), le Fonds professionnel pour l’emploi du travail intérimaire (FPETT) et le formateur professionnel Akto ont signé une convention commune. Ces derniers doivent aider les jeunes et les allocataires du RSA à trouver un emploi temporaire.

La signature de l’accord a été l’occasion d’organiser une table ronde autour du travail intérimaire.

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Les partenaires souhaitent en effet aider ce double public à se qualifier, garantir son attractivité sur le marché du travail et consolider son parcours professionnel – et donc ses revenus. Cela impliquera une mutualisation des ressources, ainsi qu’un suivi partagé.



La signature de la convention a été l’occasion d’organiser une table ronde autour du travail intérimaire (ici, René Hocq).

L’accord vise à garantir que les travailleurs intérimaires aient le moins de tâches administratives possible tout en leur ouvrant des opportunités professionnelles, notamment s’ils souhaitent participer aux grands projets qui se préparent dans le secteur (comme les travaux sur le Canal de Seine Nord, ou l’engagement pour le renouveau du Bassin Minier.)

Comme le rappelle René Hocq, vice-président du département en charge de l’insertion sociale (et du RSA sur le territoire), « nous avons fait le choix politique » maintenir les budgets liés à l’insertion professionnelle. « C’est notre particularité : nous souhaitons développer l’emploi local, pour les publics de notre département. »

Les bénéficiaires du RSA déjà recherchés

Quant à FASTT, qui aide les intérimaires face à leurs difficultés sociales et économiques, ce partenariat était également une évidence. “ Nous nous sommes demandés : pourquoi ne pas regarder ce qui se fait chez nos partenaires régionaux, précise Aurélie Berthelot, directrice territoriale. Nous avons définitivement des choses à nous dire. »

Et visiblement, son instinct avait raison. Si les sujets traités par les deux institutions sont différents, les usagers viennent vers elles pour résoudre le même problème : leur situation économique instable. « On s’est rendu compte que nos deux publics étaient très proches. Le département connaît les usagers sur les problématiques liées au RSA, et le FASTT les connaît en les aidant à trouver un emploi temporaire et à sécuriser leur carrière. »

La signature de l’accord a été l’occasion d’organiser une table ronde autour du travail intérimaire.

Pour Marc-Olivier Jouan, directeur général de la FPETT, dont la mission est d’aider les intérimaires et les demandeurs d’emploi à se former, il faut combattre le cliché qui décrit le travail intérimaire comme ingrat et instable. « C’est aussi un moyen d’évolution professionnelle, d’acquisition de compétences et de sécurisation de carrière. » Il espère que les efforts des signataires porteront leurs fruits. « Ce qui est signé ici pourrait servir de modèle dans d’autres départements. » Surtout si les résultats sont là.

 
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