Quelle contribution à l’amélioration du système éducatif ? – .

Quelle contribution à l’amélioration du système éducatif ? – .
Quelle contribution à l’amélioration du système éducatif ? – .

Cet cet événement qui a réuni des experts en éducation ainsi que des représentants des secteurs public et privé a été l’occasion d’échanger sur les opportunités et les défis liés aux PPP dans le domaine de l’éducation.

En effet, le partenariat entre ces deux secteurs permet de mobiliser davantage de ressources, d’innover dans les méthodes pédagogiques et d’assurer une répartition plus équitable des opportunités éducatives. Cette approche collaborative est également considérée comme essentielle pour relever les défis éducatifs de demain, tels que l’intégration des nouvelles technologies dans l’enseignement, la formation continue des enseignants et la mise en œuvre de programmes adaptés aux besoins du marché du travail. .

S’exprimant à cette occasion, Youness Shimi, secrétaire général du ministre de l’Éducation nationale, de l’école maternelle et des sports, a souligné : « l’éducation est l’un des piliers fondamentaux du développement de notre pays. Elle façonne les esprits, prépare les générations futures et constitue le fondement sur lequel repose la prospérité de notre pays. Face aux défis constants auxquels nous sommes confrontés, il est impératif de repenser et de renforcer notre approche pédagogique.

Dans cette perspective, Youness Shimi note que le partenariat entre le secteur privé et le secteur public apparaît comme une nécessité. « Le secteur des écoles privées joue un rôle crucial dans le paysage éducatif national. Il complète et enrichit l’offre publique, en apportant innovation, flexibilité et diversité. Cependant, pour maximiser l’impact de ce partenariat, il est essentiel de travailler ensemble, de manière harmonieuse et concertée et c’est dans ce cadre que se met en place une approche participative de la relation avec nos partenaires de l’enseignement privé. à travers la création d’une commission mixte permanente », explique-t-il.

Dans le même esprit, Youness Shimi a souligné les éléments clés pour parvenir au renforcement du système éducatif basé sur le PPP. « Nous devrons viser l’excellence dans la qualité éducative, cela passe par la formation continue des enseignants, le développement de méthodes pédagogiques innovantes et l’intégration des nouvelles technologies dans nos classes. Le secteur privé, avec sa capacité d’innovation et ses ressources, peut être un moteur de changement dans la qualité de l’éducation.
Dans le même esprit, il a précisé que le partenariat public-privé doit inclure des initiatives visant à rendre l’éducation plus accessible, notamment à travers des bourses et des programmes d’aide et de soutien aux établissements en zones défavorisées. .

Le secrétaire général de Chakib Benmoussa a également insisté sur le fait que l’éducation est en adéquation avec les besoins du marché du travail. « Nous devons préparer nos jeunes aux métiers de demain, en mettant l’accent sur les compétences techniques, numériques et humaines. Le secteur privé peut fournir des informations précieuses sur les tendances du marché et contribuer au développement de programmes de formation appropriés.

De son côté, Aziz Kaichouh, secrétaire général du Conseil supérieur de l’éducation, de la formation et de la recherche scientifique, a indiqué que la qualité du système éducatif repose avant tout sur la qualité du secteur public. Cette dernière est la plus importante en nombre et dont l’impact sur le développement et la cohésion sociale est bien plus déterminant. Par ailleurs, il a précisé que toute réforme du système éducatif doit être soutenue par une approche globale, soulignant que les deux secteurs public et privé sont interdépendants, s’influencent mutuellement et ne peuvent faire l’objet de réformes partielles.

De son côté, Kamal Daissaoui, président de la Fédération de l’enseignement privé, a affirmé qu’un partenariat public-privé « solide et stratégique » est essentiel pour relever les défis éducatifs de demain. Et de poursuivre : « Un partenariat stratégique total nécessite des moyens de financement diversifiés et innovants pour garantir sa visibilité et son efficacité, que ce soit à travers un budget public et des subventions, des investissements privés, des financements mixtes où l’État et le secteur privé contribuent ensemble, ou encore des partenariats avec ONG et fondations.

 
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