Retour sur la première opération « Recrutez votre patron » à Limoges – .

Retour sur la première opération « Recrutez votre patron » à Limoges – .
Retour sur la première opération « Recrutez votre patron » à Limoges – .

La Chambre des Métiers et de l’Artisanat Nouvelle-Aquitaine – Haute-Vienne et le réseau club haute-Vienne « lesentreprises s’engagent » ont organisé ce lundi à Limoges un reverse job dating dédié à l’apprentissage. C’est aux patrons de convaincre !

Ils ont voyagé, parfois de loin, pour trouver le bon profil. Huit chefs d’entreprise à la recherche d’apprentis, dans des secteurs sous pression, en l’occurrence dans l’agroalimentaire. Pas facile.

Face à eux se trouvaient des collégiens de Maupassant, Maurois, Calmette à Limoges et Corot à Aixe-sur-Vienne, mais aussi des jeunes envoyés par la Mission locale. Une quarantaine était attendue ; Au final, ils étaient un peu moins, mais peu importe, ils étaient certainement les plus motivés. Un bon point sans doute.

Cinq minutes pour convaincre

Le principe de ce premier job dating inversé, orchestré par la Chambre des métiers et de l’artisanat de Haute-Vienne et le réseau « Les entreprises s’engagent », était simple pour être efficace : les « patrons » avaient cinq minutes pour convaincre.

A la fin de leurs pitchs, un temps d’échanges était prévu pour les plus intéressés, avant que ceux-ci ne laissent leurs coordonnées. Ce qui suit ? Les chefs d’entreprise pourront, dans un premier temps, les accueillir pour des stages pendant les vacances, voire plus s’ils le souhaitent.

Des difficultés à recruter

« Nous avons du mal à recruter des jeunes pour les apprentissages, y compris dans le snacking », reconnaît Fernand Tareco de la boulangerie-pâtisserie Ange à Saint-Junien et Limoges. Nous anticipons la fin de l’apprentissage de nos jeunes qui restent en moyenne deux ans. Normalement, nous téléphonons au centre de formation des apprentis (CFA). » Là, il saisit l’occasion.

Mais le problème demeure : « ils sont jeunes ; ils ont 15 ou 16 ans ; et le fait d’habiter loin n’est pas compatible avec nos horaires »… « C’est le problème de la campagne », convient Amélie Le Luyer de la boucherie Rivalier, à Bersac-sur-Rivalier, mais aussi à Razès. Mais pas seulement. Se pose également la question de la motivation ou de l’attractivité de certains métiers. «On ne trouve pas de serveurs», confirme Alain Brault du Paysan gourmand à Limoges, qui, comme ses confrères, espérait convaincre les futurs apprentis.

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Maryline Rogerie

 
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