Ces réunions interviennent alors que le Sénat entame ce lundi l’examen du projet de loi de finances.
Alors que l’examen du projet de loi de finances (PLF) pour 2025, qui débute au Sénat ce lundi 25 novembre, s’annonce favorable à l’exécutif, le sort du PLF reste entre les mains des députés. Ceux-ci font déjà peser une menace de censure sur le gouvernement, en cas de 49.3 pour le Nouveau Front populaire, et « si le pouvoir d’achat des Français est amputé » pour le RN, a indiqué Marine Le Pen.
De plus en plus sous pression, le Premier ministre Michel Barnier a invité cette semaine les présidents des différents groupes parlementaires à Matignon pour discuter du budget.
Il recevra notamment ce lundi à 8h30 Marine Le Pen, la présidente du groupe Rassemblement national à l’Assemblée nationale et Jean-Philippe Tanguy, vice-président du groupe RN.
En fin de matinée, il s’entretiendra avec Stéphane Lenormand, président du groupe LIOT, avant de rencontrer dans l’après-midi, Eric Ciotti, président du groupe UDR, ainsi que Mathilde Panot de La France insoumise (LFI).
“Jusqu’à aujourd’hui, Michel Barnier a créé les conditions de la censure”, a déclaré dimanche le vice-président du RN Sébastien Chenu sur LCI. “S’il rencontre Marine Le Pen, peut-être fera-t-il un certain nombre de révélations, de déclarations, d’orientations différentes.”
Le Premier ministre doit également rencontrer à 10 heures le président Emmanuel Macron à l’Elysée. Jeudi, lors du Congrès des maires de France, Michel Barnier a reconnu ne pas savoir “de combien de temps il me reste” face à une “éventuelle coalition des opposés, si je puis dire, à l’Assemblée nationale”. “Je ne sais pas si cela arrivera, je suis prêt”, a-t-il assuré.
