Les travaux de requalification du centre-ville de Saint-André-de-Cubzac débuteront en janvier prochain et se termineront en septembre. Ils entraîneront quelques perturbations pour les entreprises et professions libérales implantées dans la zone envisagée. Pour répondre à leurs préoccupations, la municipalité les a invités à une réunion d’information le lundi 18 novembre.
Outre les élus, plusieurs institutions étaient représentées : le tribunal de commerce, la CCI, l’Urssaf, le Trésor public, ainsi que le maître d’oeuvre des travaux. Après avoir rappelé le calendrier des chantiers qui débuteront cours Clemenceau en janvier, les 18 commerçants, sur les 48 invités qui ont fait le déplacement, ont pu exprimer leurs inquiétudes et obtenir certaines précisions.
“Nous avons retardé le démarrage des travaux en janvier pour ne pas impacter la période des fêtes de fin d’année”, a rappelé Célia Monseigne, maire de la commune, “et nous avons prévu des compensations inscrites au budget 2025.”
Une commission d’indemnisation amiable
Cette indemnisation se fera par l’intermédiaire d’une CIA, a précisé Sandrine Hernandez, conseillère municipale déléguée au centre-ville : « Cette commission d’indemnisation amiable, composée de représentants de la CCI, de la commune et d’experts-comptables, examinera les dossiers déposés par les commerçants et, en tenant compte de différents critères, fixera le montant de chaque indemnisation. »
Les CIA, créées il y a une trentaine d’années, sont gratuites et plus rapides que le recours au tribunal administratif. Les premiers dossiers peuvent être montés dès avril pour une première visite à la commission en mai, pour les premières indemnisations en juin et juillet, généralement six mois après les chantiers.
Les élus ont également rappelé que ces travaux, devenus incontournables, ont pour objectif premier d’améliorer le cadre de vie et d’aider les commerçants en facilitant l’accès des habitants à leurs commerces avec la création d’arrêts rapides et de trottoirs plus accessibles. large. « Nous sommes là pour répondre aux questions et aux inquiétudes », a conclu Sandrine Hernandez. Un bureau de projet sera ouvert plusieurs fois par semaine. »