Une soirée organisée à Paris a fait scandale. Cet evènement « de solidarité » avec la Palestine devait être organisée ce mercredi 26 juin dans l’ancienne salle de concert Flèche d’Or – rachetée par la Ville après la crise sanitaire et gérée par plusieurs collectifs – située dans le 20e arrondissement de Paris. Mais les organisateurs de l’association Urgence Palestine ont décidé de déménager le soir après une polémique liée à une affiche réalisée pour l’occasion, rapporte Le Figaro. Cette affiche appelait en fait à « l’intifada »Il serait possible de voir une illustration d’un homme avec le visage masqué par un foulard rouge devant un drapeau palestinien.
Et « appel » a « débordements »
De quoi scandaliser plusieurs personnalités politiques parisiennes. L’adjointe à la Maire de Paris chargée de la Culture, Carine Rolland, a déclaré « arrêté » par cette affiche « incitation à la violence » : « Nous refusons tout appel qui pourrait conduire à des dérives, quelle qu’en soit l’origine. » Une députée socialiste, Karen Taïeb, a pour sa part souligné “une incitation à la haine”. Selon elle, le La « violence des images » dépeint « la haine d’Israël et un antisionisme virulent ». Le maire du 20ème arrondissement, ETric Pliez, a partagé le « risques d’un tel événement dans la période » actuel, tout en rappelant que le collectif était « libre de sa programmation ».
Le reste après cette annonce
L’animateur local d’Urgence Palestine, Antoine Lrach, s’est défendu des critiques sur l’affiche de la soirée : « Intifada, c’est la résistance, c’est la révolte. » Comme raconté Le Figaroil a également rappelé que la violence venait davantage de « Des dizaines de milliers de personnes tuées » dans la bande de Gaza. Malgré cela, l’événement a été déplacé dans les locaux de la Confédération nationale du travail (CNT).
