Le Conseil fédéral s’oppose aux initiatives sur la neutralité et contre l’immigration – rts.ch – .

Le Conseil fédéral s’oppose aux initiatives sur la neutralité et contre l’immigration – rts.ch – .
Le Conseil fédéral s’oppose aux initiatives sur la neutralité et contre l’immigration – rts.ch – .

Le Conseil fédéral a rejeté mercredi l’initiative sur la neutralité de Pro Suisse et celle contre «une Suisse de 10 millions d’habitants», sans proposer de contre-projet. La loi et la pratique actuelle ont fait leurs preuves en ce qui concerne le premier, estime-t-il, tandis que le second menacerait la prospérité, la société et la sécurité du pays.

L’initiative « Sauvegarder la neutralité de la Suisse », lancée par Pro Suisse, veut qualifier la neutralité suisse de « perpétuelle et armée ». Il exige que la Suisse ne rejoigne aucune alliance militaire ou de défense. La collaboration avec de telles organisations doit être limitée en cas d’attaque contre la Confédération.

Les initiateurs, menés par Pro Suisse et des représentants de l’UDC, exigent également que la Suisse ne participe pas à des guerres étrangères et ne prenne pas de sanctions économiques ou diplomatiques contre un État belligérant, sous réserve de ses obligations envers l’ONU. Berne doit enfin user de sa neutralité dans le cadre de bons offices.

Conserver une certaine flexibilité

L’initiative appelle à un changement clair de cap en matière de neutralité suisse, a fait valoir le gouvernement mercredi. La neutralité deviendrait une notion rigide inscrite dans la Constitution et il ne serait plus possible de s’en écarter sans la modifier.

La loi en vigueur offre au contraire une certaine flexibilité et permet de sauvegarder les intérêts nationaux de manière optimale, poursuit le Conseil fédéral. La Constitution actuelle prévoit que le Conseil fédéral et le Parlement prennent des mesures pour préserver la neutralité suisse, mais ne précise pas ce que recouvre cette notion. La Suisse perdrait cette latitude si elle acceptait l’initiative.

Reprise des sanctions

Le gouvernement n’accepte pas non plus que la Suisse ne puisse plus reprendre ses sanctions contre un État belligérant en dehors du cadre de l’ONU et qu’elle ne puisse coopérer qu’avec une alliance militaire ou défensive en cas d’attaque militaire directe. contre le pays.

L’association à des sanctions internationales largement approuvées sert les intérêts du pays, car ces mesures visent à maintenir un ordre international pacifique et juste, selon le Conseil fédéral. Et considérez également qu’il est dans l’intérêt de la Suisse de coopérer avec des alliances militaires ou défensives. En outre, la loi actuelle sur la neutralité prévoit déjà que la Suisse ne peut pas adhérer à de telles alliances, ajoute-t-il.

ats/asch

 
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