L’impressionnant réservoir souterrain de gestion des débordements d’eau à Donnacona – .

L’impressionnant réservoir souterrain de gestion des débordements d’eau à Donnacona – .
L’impressionnant réservoir souterrain de gestion des débordements d’eau à Donnacona – .

Dans une perspective de protection de l’environnement et afin de se donner la capacité d’accueillir le développement résidentiel, commercial et industriel au cours des trois prochaines décennies, la Ville de Donnacona a élaboré un plan majeur de gestion des trop-pleins. des eaux. Sur le plan financier, les investissements résultant de ce plan représentent le plus grand projet de l’histoire de la ville.

Il y a quelques jours, le représentant de Portneuf Courier a bénéficié d’une opportunité exclusive de descendre 40 pieds sous terre dans un imposant réservoir de rétention souterrain, l’un des ouvrages majeurs de ce plan directeur.

3 000 mètres cubes

Situé sous le parc Jean-Baptiste-Matte, au coin de la rue Pagé et de l’avenue Sainte-Anne, le réservoir souterrain a la capacité de contenir jusqu’à 3 000 mètres cubes d’eau.

« Ce réservoir est un projet à l’étude depuis 2020, depuis que nous avons déposé notre Plan de gestion des trop-pleins qui décrit ce que la Ville met en place pour gérer tous les trop-pleins sur son réseau » confie Martin Paré, directeur des services techniques et de traitement des eaux de la Ville de Donnacona.

Une petite partie du bassin de rétention des eaux souterraines, constituée de quatre grands couloirs de 50 mètres de long. Photo : Pierre Paquet

Quant à sa construction, réalisée au coût de 5 millions de dollars, elle a débuté en juillet 2023 alors que la mise en service est prévue pour août prochain.

M. Paré a expliqué qu’à différents endroits de la ville il y a des systèmes de contrôle des ouvrages de trop-plein, et lorsque le débit est trop élevé – par exemple lors de très fortes pluies – il y a des débordements. Celles-ci sont principalement constituées d’eau de pluie et très peu d’eaux usées. « L’objectif à terme est qu’il n’y ait plus de débordements, que l’eau soit stockée dans le réservoir avant de l’envoyer progressivement vers les bassins aérés pour y être traitée. »

Il faut savoir que contrairement aux 77 municipalités du Québec aux prises avec des débordements d’eaux usées lorsque leurs réseaux ne répondent pas à la demande, Donnacona ne vit pas cette situation. Ici, lorsqu’il y a un déversement, c’est de l’eau fortement diluée par l’eau de pluie.

Comment ça fonctionne

Martin Paré a décrit avec précision le fonctionnement du réservoir souterrain. « Il y a une conduite de 1,2 mètre parallèle au réservoir jusqu’au régulateur de débit qui est réglé à 59 litres par seconde. L’eau en amont de l’avenue Sainte-Anne passe par le régulateur et si le débit est inférieur à 59 litres par seconde, elle va être traitée dans les bassins aérés situés au bout de l’avenue Marcoux. Lorsque le débit d’eau est supérieur à 59 litres par seconde, l’excédent d’eau est déversé dans le bassin de rétention. Par la suite, une pompe pompera progressivement le bon débit pour l’envoyer vers les bassins aérés sans qu’il y ait de rejet dans la rivière. A noter également qu’un système automatique se déclenche lorsque la piscine est vide, afin que l’eau potable nettoie les couloirs de la piscine. Ainsi, aucune odeur ne sortira par les six cheminées de ventilation situées au-dessus du bassin de rétention, donc directement dans le parc, qui, par ailleurs, deviendra un terrain de baseball pour enfants, dès l’été 2025.

Séparation des eaux usées et de la pluie

Selon Sylvain Germain, directeur général de la Ville de Donnacona, la construction du bassin souterrain a été précédée d’une autre initiative importante. « Depuis 2019, chaque fois qu’on refait une rue, au lieu d’enterrer un gros tuyau qui capte les eaux de pluie et les eaux usées, on installe plutôt deux tuyaux, un pour les eaux pluviales et l’autre pour les eaux usées, ce qui permet de réduire les débits qui vont vers les étangs aérés. Par exemple, l’année dernière, le secteur des rues Royer, Rochon, Sainte-Marie et Saint-Joseph a été refait et, en séparant les réseaux, l’évacuation des eaux pluviales a été envoyée à la rivière Jacques-Cartier. .

The team that welcomed the journalist from Courrier de Portneuf: Sylvain Germain; Simon Sauvé-Dumouchel and Luc Cauchon, operators at the Donnacona filtration plant; Jean-Claude Léveillée, mayor of Donnacona and Martin Paré. Photo: Pierre Paquet

Prochaines étapes

Dès le retour des vacances de la construction, d’importants travaux débuteront aux étangs aérés de l’avenue Marcoux. Nous modifierons ensuite les technologies utilisées pour y traiter les eaux usées et nous ajouterons une station d’épuration des eaux usées. La facture totale de ce projet, qui s’étalera sur une période d’un an et demi et qui donnera du travail à plusieurs dizaines de travailleurs de la construction, s’élèvera à 24 millions de dollars.

Illustration de la future station d’épuration qui sera construite à proximité des bassins aérés. Photo : Offert par la Ville de Donnacona.

Cité en exemple

Sylvain Germain confie fièrement que « chaque fois que le ministère de l’Environnement en a l’occasion, il nous cite en exemple. Le ministère nous a donné les objectifs à atteindre pour les cinq à dix prochaines années. Nous leur avons dit, nous nous préparons à réaliser des travaux majeurs pour les 25 à 30 prochaines années, alors essayez de réfléchir à ce que seront vos objectifs dans 25 ans. Nous leur avons donc demandé de s’engager un peu parce que nous ne voulions pas démarrer de nouveaux travaux dans 10 ou 15 ans.

Bref, l’objectif à long terme de ces travaux est que 100 % des eaux pluviales de la ville retournent vers leurs milieux récepteurs, la rivière Jacques-Cartier ou la rivière, et que les bassins aérés n’aient plus à traiter les eaux pluviales, ce qui pourrait représentent un gaspillage de ressources.

 
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