Le Soleil de Châteauguay | Quand les dégâts des eaux détruisent une cuisine entière… – .

Alain Allard, résident de l’immeuble situé au 136, rue Primeau à Châteauguay, se retrouve avec une cuisine inutilisable depuis le 20 avril. En raison d’un dégât des eaux probablement causé par des tuyaux brisés, celle-ci s’est détériorée avec le temps, sauf son micro-ondes qui est actuellement « sa vie ». Sans nouvelles du propriétaire, il espère que son logement sera déclaré insalubre, afin de pouvoir le quitter au plus vite.

« Je suis ici depuis 15 ans et avant ça, c’était génial. Je pourrais faire des gâteaux. Là, je vais à l’épicerie, je m’achète un repas de macaronis, je le mets dans mon micro-onde, deux ou trois minutes, je mange et je le jette», décrit M. Allard, même s’il ne peut pas utiliser son poêle.

Dans la cuisine de son 4 1/2, des marques noires partout sur sa cuisinière et sur le comptoir, des murs endommagés par l’eau, une infestation de mouches de drainage près de son évier et autour de sa fenêtre, ainsi qu’un trou dans le plafond qui s’est agrandi. au fil du temps.

Sa cuisinière a subi des dégâts d’eau, soit au niveau des éléments, mais aussi au niveau du four, laissant des traces noires. (Photo : Le Soleil – Tristan Ouimet)

Un refoulement d’égout dans son évier bleu-noir s’ajoute à l’équation ; un problème qui revient régulièrement et peut survenir à tout moment.

L’évier avec refoulement d’égout, 19 juin. (Photo : Le Soleil – Tristan Ouimet)

« En journée, ces jours-ci, c’est plus calme », explique-t-il. Mais l’autre jour, mon Dieu, une dame au-dessus de moi a lavé sa salade pendant une demi-heure. Son eau arrivait jusqu’ici et j’ai démonté 13 chaudières avant que les égouts ne refoulent. Les gens à l’étage utilisent à peine l’eau, mais je ne peux pas toujours y compter.»

« Quand je sors, je dois me dépêcher car si je ne suis pas là et que ça coule sur le sol, ça va passer sous mon plancher flottant », ajoute-t-il.

An overview of Alain Allard’s current cuisine. (Photo: Le Soleil – Tristan Ouimet)

Il n’est pas le seul dans l’immeuble à avoir subi des dégâts dans son appartement. Il y a un an et demi, des canalisations ont gelé et se sont brisées, provoquant des dégâts des eaux.

Depuis, huit maisons ont été endommagées, dont plusieurs sont « condamnées », précise M. Allard.

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“Condemned” housing. (Photo: Le Soleil – Tristan Ouimet)

“C’est moins de zéro”

An overview of Alain Allard’s current cuisine. (Photo: Le Soleil – Tristan Ouimet)

Banvest est le propriétaire du bâtiment. Lorsque les locataires tentent de contacter l’entreprise, ils reçoivent un message vocal qui est « apparemment toujours plein ». Ils ont l’impression de « parler dans le mur », évoque Alain Allard.

Quelques jours après l’incident du 20 avril, un plombier s’est rendu à son immeuble pour déterminer la cause de l’événement. Ce dernier a mentionné à M. Allard que sa conduite était écrasée.

« Il m’a dit qu’il allait en parler à Banvest et qu’ils allaient me rappeler pour prendre des dispositions ou quelque chose du genre, raconte M. Allard. Je n’ai jamais reçu d’appel de Banvest. »

Le locataire a adressé une mise en demeure à la foncière, mais estime qu’il faudra attendre “un an ou deux ans avant que ça passe”.

Banvest n’a pas répondu à nos demandes d’entretiens.

Inspection municipale

Il y a un peu plus de dix jours, un inspecteur de la Ville de Châteauguay s’est rendu à son appartement pour évaluer si son logement est jugé « insalubre », raconte Alain Allard.

Au moment d’écrire ces lignes, ce dernier attendait toujours un document de la Ville qui certifierait que son logement est insalubre. Avec ce papier en main, il espère être admissible à un logement de l’Office municipal d’habitation de Sainte-Catherine, qui pourrait ainsi payer un pourcentage de son prochain loyer.

«Ça peut aller jusqu’à 75 % et je paie 25 % », précise M. Allard. À partir de 1300$ qui descend et ça doit être dans la région de Châteauguay. Ce n’est pas l’Office municipal du logement qui choisit mon logement, c’est moi qui dois faire les démarches pour en trouver un et parler avec un propriétaire.

« Il doit aussi être d’accord avec ce qui est payé par l’Office », ajoute-t-il.

Par courriel le 20 juin, Châteauguay a confirmé au Journal que des démarches étaient en cours pour ce bâtiment.

 
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